
Installation du Conseil supérieur des langues
Le 24 janvier 2022, Jean-Michel Blanquer a installé le Conseil supérieur des langues, une instance nationale de réflexion et d'impulsion pour l'enseignement des langues vivantes étrangères, des langues vivantes régionales et des langues de l'Antiquité.
Une réflexion transversale sur l’enseignement des langues
Sous la présidence du professeur Carlo Ossola, avec la vice-présidence de la cheffe de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche, Caroline Pascal, et du directeur général de l’enseignement scolaire, Édouard Geffray, le Conseil est organisé en trois collèges d’experts identifiés pour les langues étrangères, les langues régionales et les langues de l’Antiquité.
Le Conseil supérieur des langues doit permettre une réflexion transversale sur l’enseignement des langues vivantes, étrangères et anciennes. Cet enseignement contribue à développer une culture riche et diverse, à promouvoir une citoyenneté ouverte sur l'Europe et le monde, à assurer une meilleure employabilité à l'issue du système scolaire et à renforcer nos valeurs humanistes communes. Il participe à l’acquisition par les élèves de compétences transversales, communes à l’ensemble des disciplines.
Des actions en faveur des langues étrangères, régionales et anciennes
Création du Conseil supérieur des langues.
Des actions en faveur des langues étrangères, régionales et anciennes.
Proposer des parcours linguistiques diversifiés, adaptés aux profils des élèves et aux territoires.
21 langues vivantes étrangères et 10 langues vivantes régionales sont enseignées en France.
231 761 élèves du premier degré suivent un parcours renforcé en langues vivantes.
335 452 élèves sont inscrits dans un dispositif international.
191 185 élèves suivent un enseignement de spécialité langues, littératures et cultures étrangères et régionales.
127 590 élèves suivent un enseignement de langue régionale.
457 892 élèves suivent un enseignement de langues et cultures de l’Antiquité.
4 405 assistants de langue sont recrutés.
Des parcours linguistiques renforcés dès le primaire dans plusieurs langues et sur tout le territoire.
Des dispositifs bilingues au collège pour garantir la diversité linguistique.
Revaloriser la place des humanités de la sixième à la terminale.
Favoriser la précocité des apprentissages en langues étrangères et en langues régionales.
Pratiquer les langues dans toutes les disciplines.
Mesure, attester et certifier le niveau de maîtrise des élèves selon des critères reconnus partout en Europe.
Ev@lang collège, un outil de positionnement pour tous les élèves de troisième.
Encourager les mobilités des élèves et des personnels.
Des formations pour mieux maîtriser les langues à l’oral et dans plusieurs disciplines.
Encourager l’ouverture à l’international et le développement d’une culture humaniste.
Produire des ressources pédagogiques de référence et des outils numériques, tels Captain Kelly ou le site Odysseum.
Un regard d’experts
Le Conseil bénéficiera de regards croisés grâce à la variété des expertises réunies (hauts experts de l’éducation, universitaires, personnalités qualifiées, acteurs économiques…) ainsi que des instances institutionnelles, notamment du Conseil scientifique de l’éducation nationale.
Organisés en groupes de travail, les membres du Conseil seront amenés à formuler des préconisations concrètes en matière de didactique et de pédagogie des langues (ressources, formations…). Dans cet objectif, ils pourront procéder à des observations en classe et à des auditions de personnalités et structures expertes. L’innovation et l’impulsion de pratiques nouvelles seront valorisées.
Le Conseil supérieur des langues a pour mission l’établissement d’un état des lieux de la recherche en didactique des langues afin de proposer des pistes de réflexion quant à l’articulation possible entre langues étrangères, régionales et anciennes. Dans cette même perspective, il peut également étudier les didactiques et les pratiques d’enseignement des langues mises en œuvre dans différents pays, notamment européens.