
Organiser une séquence pédagogique autour du dépistage de la Covid-19 par autotest ou par test salivaire
Ressources à la disposition des proviseurs pour mettre en oeuvre, au sein de leur établissement, une séquence pédagogique sur les autotests à destination des lycéens et organiser leur utilisation.
À partir du 10 mai 2021, les lycéens de plus de 15 ans pourront réaliser 1 auto-test par semaine au sein de leur établissement avec accord parental et sous la supervision d'un adulte formé. L’ensemble des personnels volontaires pourra également participer à l’encadrement de ces séances de tests.
Les ressources proposées ici permettent la mise en oeuvre d'une séance d'accompagnement qui peut être réalisée par des enseignants de diverses disciplines, en binôme avec des professionnels de santé et d'action sociale de l'éducation nationale si le contexte le permet. L'objectif de cette séance est de présenter aux élèves l'intérêt et le fonctionnement des autotests pratiqués dans le cadre scolaire.
La réalisation des autotests n’est pas une obligation. Le consentement des responsables légaux des élèves mineurs et des élèves majeurs doit avoir formellement été recueilli au préalable. Un formulaire de consentement est proposé à cette fin.
Mettre en oeuvre une séance pédagogique
Le guide d'accompagnement
Guide d'accompagnement pour expliquer aux élèves le fonctionnement des autotests et l'intérêt de leur utilisation régulière dans le cadre scolaire.

Comment et pourquoi réaliser régulièrement des autotests ?
Bonjour, je suis professeure de SVT et je vais vous expliquer aujourd'hui comment les autotests Antigéniques participent à limiter la circulation du coronavirus.
« Auto » test, parce qu'on va le réaliser soi-même. Il est nasal, donc on va le faire dans le nez, il est rapide, on aura les résultats en 15 à 0 minutes, contre la Covid, on va chercher l'agent responsable de cette maladie, et antigénique. Allons regarder un peu de plus près à quoi correspond ce dernier terme. Vous savez qu'il existe dans le monde microbien des virus, vous en voyez ici un en photographie au microscope électronique, et vous voyez la représentation schématique qui correspond. Ce virus possède des molécules, comme les molécules jaunes à sa surface, les protéines S, les molécules marron à l'intérieur, les protéines N, qui sont des antigènes. C'est-à-dire, elles déclenchent des réactions immunitaires lorsqu'elles rentrent dans notre organisme. Il y a aussi, à l'intérieur de ce virus, une molécule qui s'appelle l'ARN, qui fait partie du génome, du matériel génétique de ce virus.
Où est-ce qu'on peut trouver des virus dans notre organisme ? À de très nombreux endroits, mais où est-ce qu'on va aller les prélever dans la plupart des tests ? Vous le savez déjà, car vous en connaissez certains. Il y a d'abord le nasopharynx, tout au fond de notre nez. C'est le geste qui est réalisé dans les laboratoires, mais on peut aussi trouver ce virus et le prélever dans la salive de notre bouche et dans notre nez, ce qui est moins difficile, donc plus pratique, et qu'on va pouvoir réaliser soi-même. Lorsqu'on réalise ces prélèvements, on va ensuite chercher le virus dans le prélèvement et on peut le chercher selon deux types de tests. Soit on va l'obtenir par un test qui s'appelle de RT-PCR, en cherchant l'information génétique du virus, soit on va chercher les molécules antigéniques dont on a parlé tout à l'heure et dans ce cas-là, on réalise un test antigénique. Donc, l'autotest nasal, celui dont on parle aujourd'hui, c'est un test antigénique.
Alors, qu'est-ce qu'il y a de si intéressant dans notre nez et pourquoi est-ce qu'il est utile d'aller chercher le virus à cet endroit-là ? Le nez, c'est une porte d'entrée du virus, c'est-à-dire qu'il rentre dans les narines et il y a à l'intérieur du nez des cellules qui sont représentées en bleu ici, donc vous voyez à la surface des cils. Ces cils, qui vont capter le virus, vont permettre au virus de s'accrocher. Il va ensuite rentrer à l'intérieur de la cellule. Vous le voyez ici en fausse couleur au microscope électronique : d'abord à la surface des cils, puis à l'intérieur du cytoplasme de la cellule de nez. Il se multiplie à l'intérieur de la cellule du nez et ensuite, il sort à nouveau, pour aller contaminer une cellule voisine. Ça explique pourquoi il y a de très nombreuses particules virales à cet endroit-là et que ça va être possible d'aller l'y prélever.
Pourquoi faire un autotest alors qu'on n'a pas de symptômes et qu'apparemment, tout va bien ? Je vous présente ici le graphique qui nous donne la charge virale en fonction du temps. La charge virale, c'est le nombre de particules de virus qu'il y a dans notre organisme. Ce premier personnage va très bien. Il n'a pas rencontré de virus, il n'est pas malade et il n'y a rien à dire sur lui. Ce deuxième personnage a été infecté récemment, mais il l'ignore. Il a rencontré le virus, par exemple, hier. À l'intérieur de son organisme, et en particulier de son nez, le virus est en train de se multiplier, comme on l'a vu tout à l'heure, mais la charge virale est très faible, il y a peu de virus encore, pas de symptômes, et cette personne n'en sait rien. Quelques jours plus tard, la même personne, on va la retrouver et cette fois-ci, elle est infectée et elle a des symptômes. C'est-à-dire que la charge virale est très élevée, il y a un grand nombre de virus, et ces virus, chez 50 à 70 % des personnes, provoquent l'apparition des symptômes. Donc, cette personne, voyant qu'elle a des symptômes, va logiquement aller faire un test RT-PCR, va s'isoler et va avoir des pratiques qui vont permettre de limiter la chaîne de contamination. Mais chez 0 à 50 % des personnes, il existe aussi un autre cas, c'est que la personne a une charge virale élevée, la personne est contagieuse, mais elle n'a pas de symptômes. Vous connaissez ce mot, on dit qu'il est asymptomatique. Le problème, c'est que ces personnes-là se retrouvent au milieu des autres, sans savoir qu'elles sont contaminées et donc peuvent elles-mêmes contaminer d'autres personnes avec qui elles sont en contact. C'est justement pour éviter que toutes ces personnes se retrouvent ensemble, en milieu scolaire et qu'à leur insu, elles puissent contaminer leurs proches, que les autotests ont été proposés et que la campagne qui consiste à demander aux élèves et au personnel dans les établissements de réaliser des autotests fréquemment, une à deux fois par semaine, idéalement, est menée, pour éviter que toutes ces personnes se retrouvent ensemble et pour isoler celles qui seraient asymptomatiques mais porteuses du virus. Alors, vous avez peut-être déjà réalisé une RT-PCR, ce test dont vous voyez ici la sensibilité sur la courbe verte. C'est un test qui a une forte sensibilité, c'est-à-dire qu'on va détecter de nombreuses personnes, quand elles vont être porteuses du virus. Vous voyez ici qu'il y a une large gamme, un nombre de jours élevé, où on va pouvoir détecter, grâce à un test, que la personne est infectée.
L'autotest a un autre fonctionnement. Il a, certes, une sensibilité plus faible, mais il a l'avantage de pouvoir être réalisé soi-même et de donner un résultat en 15 à 20 minutes, alors que la PCR se réalise en laboratoire, et les résultats arrivent en 10 heures à 18 heures. C'est pourquoi cet autotest, en complément pour les personnes asymptomatiques, a un intérêt certain dans le dépistage, dans la population et dans nos établissements scolaires. Alors, que faire une fois que le résultat du test est connu ? On a deux possibilités. Soit le test est positif, on l'a compris, il faut s'isoler, il faut réaliser une RT-PCR de confirmation, pour rechercher des variants, pour informer les contacts à risque, et il faut prévenir ses proches et son médecin. Que faire quand le test est négatif ? Eh bien, il faut ne pas oublier tout ce qu'on vient de dire juste avant, c'est-à-dire que la charge virale, elle peut être présente, et le test est négatif parce qu'on est au début ou en phase présymptomatique. Donc, il faut refaire un deuxième test, selon la fréquence que l'on a choisie, pour arriver à une situation où on aura plus de chances de détecter une situation avec un test positif. Donc, on continue à réaliser des tests, et évidemment, on continue à respecter les gestes barrières. Ce n'est pas parce qu'on a un test négatif qu'on va arrêter de faire attention. Alors, c'est un geste technique, c'est un geste simple, mais qui va être réalisé dans un endroit qu'on ne connaît pas très bien. L'intérieur de notre nez est relié avec des cavités qui ne sont pas juste un grand vide à l'intérieur de notre nez. Il y a des os, il y a des sortes de parois, et connaître l'anatomie de notre nez peut nous permettre de mieux comprendre où on va rentrer l'écouvillon au moment du test. De notre nez peut-être que l'on connaît le premier centimètre car vous avez sans doute déjà mis le doigt dans votre nez, mais prenez conscience que dans ce cas-là, on rentre à peu près à 1 centimètre de profondeur dans la narine et que là, il va falloir aller à peu près trois fois plus loin. Donc, ce n'est pas une zone que l'on connaît, où on a l'habitude de rentrer un objet. Alors, pour comprendre ce qu'on va faire, on va d'abord se demander comment s'appellent les différents éléments qui constituent cet autotest. Il y en a plusieurs. Je vous propose de regarder une professionnelle de santé, une pharmacienne, qui va nous expliquer comment réaliser l'autotest, et, dans cette première partie du test, qui va nous présenter les différents éléments et nous dire à quoi ils servent. Soyez attentifs, et on vérifiera que vous avez tout bien retenu, juste après. Un autotest est un test nasal à réaliser soi-même. Ces tests sont destinés à des personnes de plus de 15 ans, qui n'ont pas de symptômes et qui ne sont pas personnes contacts, l'idée étant de le répéter de manière régulière une à deux fois par semaine, pour avoir le plus de chances possible de détecter le virus. Alors, d'après ce qu'on vient d'entendre, il y a donc plusieurs éléments qui constituent ce test : la notice, évidemment, que vous lirez attentivement, les éléments, ensuite, que l'on peut nommer ici. C'est l'écouvillon, le numéro , avec lequel on va faire le prélèvement. On mettra en suspension le prélèvement, et donc peut-être les virus, dans le tube numéro . En refermant avec la tétine compte-gouttes, on pourra déposer des gouttes sur le test, le numéro 1, qui s'appelle aussi la cassette, donc cet objet en plastique dans lequel vous allez déposer votre test. Alors, je vous propose maintenant d'écouter à nouveau la pharmacienne, qui va nous expliquer le geste en même temps qu'elle le réalise sur elle-même, et de pouvoir me dire, ensuite, si vous pensez que la situation qu'elle fait est la numéro 1, elle rentre l'écouvillon à l'horizontale, ou la numéro , elle le rentre plutôt à la verticale et le bascule, ou enfin, la numéro , elle le rentre à la verticale. Alors, j'espère que vous avez bien identifié que c'est la solution numéro , qui est proposée par la pharmacienne, qui est le bon geste à réaliser, c'est-à-dire qu'il faut faire attention à réaliser le bon geste pour aller au bon endroit, et il est dangereux d'essayer de réaliser un autre geste, puisqu'on va avoir des obstacles sur le chemin de l'écouvillon. Si on récapitule, et c'est important, les trois étapes que l'on doit suivre, la première, c'est donc d'insérer l'écouvillon verticalement, sur à centimètres, et vous pouvez mesurer avec une règle l'écouvillon. Vous pouvez le saisir à l'endroit, de à centimètres, pour être sûr de ne pas rentrer plus de à centimètres. La deuxième étape, c'est de basculer légèrement vers l'horizontale. On dit parfois aussi parallèlement au palais. La troisième étape, c'est de réaliser un mouvement de rotation à l'intérieur de la narine. Alors, là, l'intérêt de lire la notice, c'est que chaque test, chaque fabricant de test, a des petites spécificités. Le geste est le même, mais parfois, il faut le réaliser dans une narine, et parfois, dans les deux. Parfois, il faut tourner cinq tours et parfois, sept. Vous lirez la notice. On vous fait confiance pour ça. Je vous propose un quiz pour vérifier que vous savez quoi faire quand le test va revenir, s'il est positif ou s'il est négatif. Mais on peut écouter les conseils de la pharmacienne, qui vont nous aider pour répondre à ce quiz. Si le test est négatif, bien évidemment, il ne faut pas abandonner les gestes barrières. En cas de test positif, il faut absolument s'isoler et faire faire un test PCR en laboratoire pour confirmer le diagnostic. Attention, ces tests ne sont pas destinés aux cas contact ou aux personnes symptomatiques. Maintenant qu'on a entendu les conseils, je pense que c'est très clair pour vous. Si le test est positif, il faut s'isoler, prévenir ses proches et faire une RT-PCR de confirmation. Si le test est négatif, continuez, bien sûr, les gestes barrières, et recommencez un autotest avec une fréquence de un à deux par semaine. Alors, peut-être que vous êtes curieux de savoir ce qu'il se passe dans cette petite boîte en plastique. Première étape, c'est que dans le tube, vous avez prélevé dans votre nez peut-être des virus, et que s'il y a des virus dans le tube, vous allez donc les déposer sur la partie numéro 1. À cet endroit, vous allez déposer quelques gouttes. Évidemment, vous ne parlerez pas, pour qu'il n'y ait pas de postillons à ce moment-là et vous vous serez lavé les mains au préalable. Lorsque vous déposez les gouttes, si, à l'intérieur, il y a des virus, alors, ces virus vont se fixer sur des anticorps qui sont ici représentés en jaune, et ces anticorps vont fixer le virus et vont commencer ensuite à migrer. C'est une surface qui est recouverte d'une sorte de papier buvard. Et comme quand on met une goutte de couleur sur du papier buvard, vous allez voir progresser la couleur sur le test au fur et à mesure que les minutes vont passer. Cette migration, en numéro trois, elle va se faire du bas en haut du test, et c'est important de bien laisser le test à plat, de ne pas le lever, puisque la migration est faite pour que le test soit réalisé à plat. S'il y a des virus accrochés à des anticorps, ils vont, à un moment donné, rencontrer une ligne d'anticorps qui ont été déposés à ce niveau-là et s'y accrocher. Et donc, au niveau du test, vous allez avoir les anticorps et les virus qui vont se fixer à d'autres anticorps et s'accumuler à cet endroit-là. C'est pour ça qu'une ligne colorée va apparaître. Il y a d'autres anticorps de contrôle qui sont fixés plus haut dans le test et ceux-là, de toute façon, apparaîtront avec une ligne colorée. Donc, Si j'ai une seule ligne, mon test est négatif. si j'ai deux lignes, mon test est positif. Qu'il soit négatif ou positif, il existe des modalités pour le jeter, on ne le met pas tout simplement à la poubelle et vous lirez, là aussi, sur la notice, les modalités pour le jeter en toute précaution. Le nombre de minutes est très important, il ne se lit ni avant, ni après et, encore une fois, la notice vous indique, et c'est toujours entre 15 et 0 minutes.
Finalement, sans les autotests, dans la population, dans le pays, mais aussi dans nos lycées, nous avons des personnes qui sont en bonne santé qui côtoient d'autres personnes qui sont contaminées. La chaîne de contamination est importante, cette maladie, le Covid, on le rappelle, est une maladie avec des symptômes qui peuvent être sévères, voire mortels et il est donc important de briser cette chaîne de contamination. Pour ce faire, les autotests permettent que les personnes qui sont asymptomatiques s'autotestent régulièrement, s'isolent en cas de test positif et, ce faisant, permettent de réduire la chaîne de contamination et donc, le nombre de personnes infectées. Finalement, cet autotest nasal, il y a plein de bonnes raisons pour le réaliser régulièrement et ces raisons, vous pouvez peut-être les choisir et savoir celles qui vous portent le plus. Parmi elles : il me protège, mais aussi, il protège mes proches. C'est un acte volontaire, c'est un acte responsable qui, je l'espère, nous aidera à combattre cette maladie, à faire en sorte que les chaînes de contamination soient brisées et que, le plus rapidement possible, nous nous retrouvions tous ensemble dans nos établissements scolaires.
Télécharger la vidéo dans son intégralité ou l'une des parties suivantes : Qu'est-ce qu'un autotest nasal rapide COVID ? - Pourquoi faire un autotest ? - Comment réaliser le geste technique de l'autotest ? - Comment fonctionne un autotest ? (si nécessaire : clic droit + enregistrer la vidéo sous ...)
Organiser une séance d'autotests
Protocole d'autotests
Protocole de réalisation d'autotests encadrés en milieu scolaire à destination des proviseurs.

Mode d'emploi des autotests
À consulter, les modes d’emploi des auto-tests (Roche) livrés dans les lycées en mai 2021.
Formulaire de consentement
Note explicative relative aux modalités de mise en œuvre de réalisation des autotests au sein de l’établissement et formulaire de consentement.

Utiliser les autotests
Comprendre les tests RT-PCR sur prélèvement salivaire
Présentation pédagogique à destination des élèves des tests RT-PCR sur prélèvement salivaire en 3 questions clés : pourquoi peut-il y avoir des virus dans ma salive ? Comment se passe l'auto-prélèvement salivaire ? Que devient le prélèvement ?
Présentation : Clara Etner – professeure de sciences de la vie et de la Terre
Je suis professeure de SVT et je vais vous parler des tests RT-PCR sur prélèvement salivaire.
Commençons par comprendre comment des virus peuvent se trouver dans notre salive. La salive est un liquide qui est fabriqué dans la bouche et qui s'y déverse de façon réflexe, c'est-à-dire que quand on pense à un aliment qu'on aime manger ou qu'on sent une odeur, la salive peut arriver dans notre bouche de manière réflexe. On en produit jusqu'à un litre par jour, et parmi cette salive, il y a % qui est constitué d'eau. Et dans le % restant, certaines molécules sont présentes. Parmi elles, des protéines qui nous aident à digérer et également des micro-organismes comme les bactéries ou les virus. Lorsque nous parlons sans masque, nous émettons des gouttes de cette salive et à l'intérieur peuvent se trouver des virus. Si on les observe avec un microscope à fort pouvoir grossissant, on va pouvoir observer des structures sphériques, on en voit ici deux, à la périphérie de laquelle se trouvent des protéines qui forment comme une couronne tout autour, qui ont donné le nom à cette famille de virus que sont les coronavirus. Dans cette famille, on trouve le virus SARS-CoV-. C'est celui qui est responsable de la maladie Covid-, qui est une maladie qui peut être mortelle. Il est donc important de pouvoir détecter ce virus.
C'est le matériel génétique du virus qui se trouve à l'intérieur que le test RT-PCR dont nous parlons aujourd'hui va détecter. Les glandes salivaires se trouvent dans notre tête. Elles sont ici en violet. Elles sont réparties à plusieurs endroits et se terminent par un canal qui émet la salive qui vient se déposer à l'intérieur de la bouche. La plupart des cellules de ces glandes salivaires possèdent des récepteurs au virus SARS-CoV-. Le virus peut donc se poser dessus, entrer à l'intérieur des cellules des glandes salivaires, s'y multiplier et ressortir en de très nombreux exemplaires. Et c'est là qu'il est possible de l'y détecter. Il n'y a pas que des prélèvements salivaires. Vous savez qu'il est aussi possible de prélever le virus dans le nez ou au fond du nez en nasopharyngé. Mais le prélèvement salivaire est le plus simple à réaliser. Il est même possible de le faire tout seul chez soi, à condition de respecter certaines règles.
Quel que soit le test que l'on va utiliser, la notice précisera ses spécificités. Mais il y a toujours trois étapes qui vont se dérouler de la même façon. La première étape est l'étape de la préparation. On va, minutes avant de réaliser un test salivaire, ne plus rien manger ni boire, se laver les mains, nettoyer la surface sur laquelle on va poser tous les ustensiles. Ensuite commence le prélèvement. Le prélèvement consiste à ouvrir le flacon et à saliver dans le flacon. Il s'agit de déposer environ un millilitre de la salive. Un millilitre, cela correspond à un peu moins d'un centimètre de hauteur dans le flacon. Pour le faire, il est possible d'utiliser nos réflexes. On peut penser à quelque chose de bon qu'on aime manger, bouger sa langue à l'intérieur de la bouche, et la salive va venir plus facilement. Il est possible, si cela ne marche pas, de le prélever à l'aide d'une pipette. Saliver n'est pas cracher. Quand on crache, on fait remonter des sécrétions depuis les voies respiratoires. Lorsqu'on salive, on dépose juste le liquide qui est accumulé dans la bouche. Une fois que le prélèvement est terminé, on referme le flacon. On le pose dans un sachet avec la feuille de consentement que l'on ferme et que l'on envoie au laboratoire d'analyses médicales. C'est là que le test va être réalisé.
Ce test est un test RT-PCR. Au laboratoire, des outils techniques vont être utilisés pour amplifier le matériel génétique du virus et s'il était présent dans notre salive, le détecter. Vous voyez ici du matériel utilisé par des lycéens qui se forment aux biotechnologies. Le test RT-PCR va donner des résultats au bout de à heures et ces résultats seront envoyés aux responsables légaux de manière confidentielle et sécurisée. Récapitulons : le prélèvement est bien un prélèvement salivaire dans la bouche. Ce prélèvement est suivi ensuite par un test qui est un test de type RT-PCR. Pour avoir les résultats, il va donc falloir attendre à heures. Si le résultat est positif, il n'est pas nécessaire de refaire un test puisque ce test est très fiable. Pourquoi faire ce type de test ? Parce que parmi les personnes d'une population et parmi les élèves d'une classe, ceux qui sont atteints des symptômes de la maladie vont penser à faire un test et vont penser à s'isoler. En revanche, les personnes qui ne manifestent pas de symptômes vont moins penser à se faire tester et c'est pour isoler ces gens-là qu'il est nécessaire de proposer des tests, les asymptomatiques qui portent également le virus. Quand le résultat va être envoyé par le laboratoire, s'il est positif, il faut s'isoler et il faut prévenir son médecin ainsi que son école ou son établissement scolaire. Dans tous les cas, il est nécessaire de continuer à appliquer les gestes barrières. Sans les tests, dans la population et dans les écoles se retrouvent des personnes en bonne santé et contaminées ensemble, et la maladie se propage. Avec les tests, les personnes contaminées mais qui l'ignoraient vont pouvoir en prendre conscience, s'isoler et ainsi briser la chaîne de contamination. On récapitule : le prélèvement est salivaire, il est simple à réaliser, remboursé par l'assurance maladie, suivi par un test par RT-PCR, dont les résultats sont envoyés aux responsables légaux. Ainsi, nous pouvons savoir quel est notre état de santé, nous protéger, protéger nos proches et participer à freiner la maladie.
Ressources complémentaires
Le site éducation.gouv détaille les conditions d'accès prioritaire à la vaccination pour les personnels et d'accès prioritaire aux tests pour les personnels et pour les élèves. Vous y trouverez des supports de communication, des FAQ et les dernières informations sur les nouvelles facilités de dépistage.