Histoire et mémoire
Mis à jour : décembre 2024
L’École joue un rôle essentiel dans la transmission de l'histoire et de la mémoire auprès des élèves du premier et du second degré. En complément des enseignements dispensés en classe, conformément aux programmes, en particulier d'histoire-géographie et d’enseignement moral et civique, à l’école, au collège et au lycée, viennent s’ajouter :
- les journées commémoratives,
- les visites des lieux de mémoire
- les actions éducatives.
De nombreux partenaires du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse peuvent guider les enseignants et les élèves.
Actualités
Pilotage de la politique mémorielle
La politique mémorielle de l’État s’appuie sur une coopération du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse avec plusieurs autres ministères, notamment les ministères chargés des armées, de la culture, des outre-mer et de la justice.
Dans chaque académie, le référent académique « mémoire et citoyenneté » assure la coordination des différentes actions, sous l'autorité du recteur. Il est en lien avec le délégué académique à l’action culturelle. Il est un interlocuteur privilégié des chefs d’établissements, des enseignants et des partenaires.
Objectifs pédagogiques
Tous les projets éducatifs en lien avec l'histoire et la mémoire favorisent les initiatives collectives ou individuelles de projets disciplinaires ou pluridisciplinaires dans le cadre de l’éducation artistique et culturelle qui peuvent associer les lettres, les arts plastiques, l’éducation musicale, le spectacle vivant, les arts et le patrimoine, le cinéma, l’éducation aux médias et à l’information.
Les principaux thèmes mémoriels sont liés aux conflits du XXe siècle qui ont eu de fortes répercussions sur la société française (la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, la Guerre d’Algérie…). Le travail mené autour de ces conflits permet également d’aborder :
- la question des génocides et des crimes contre l’humanité (génocides arménien, juif, tutsi au Rwanda…).
- la place de la France dans la traite négrière, l’esclavage et leurs abolitions,
- la mémoire de l’immigration ou celle des victimes du terrorisme.
Actions éducatives
Le CNRD (concours national de la Résistance et de la Déportation) invite les élèves à approfondir leurs connaissances sur l’histoire et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en travaillant sur un thème proposé chaque année. Scindé en plusieurs catégories - rédaction d’un devoir individuel ou réalisation d’un travail collectif, au collège ou au lycée - il permet de travailler dans un cadre disciplinaire ou pluridisciplinaire.
Ce concours est organisé par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, en lien étroit avec le ministère des Armées et de nombreux autres partenaires (fondations et associations mémorielles, musées, etc.)
Le concours « La Flamme de l’égalité » permet aux élèves de connaître l'histoire de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions, de leurs survivances comme de leurs effets et de leurs héritages contemporains. Il participe à l'éducation à la citoyenneté et aux valeurs républicaines, et contribue à la construction d'une mémoire collective.
Les élèves peuvent réaliser, de façon collective, une production de forme libre en lien avec le thème annuel dans un cadre disciplinaire ou pluridisciplinaire.
La gestion opérationnelle du concours est assurée par la Ligue de l’enseignement, dans le cadre de la convention pluriannuelle d’objectifs que cette dernière a avec le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.
Le concours « Les petits artistes de la mémoire, la Grande Guerre vue par les enfants » invite les élèves à s'approprier l'histoire de la Première Guerre mondiale par l'élaboration d'une production artistique sur l'itinéraire d'un poilu sur le front. Les élèves choisissent un soldat de la Grande Guerre originaire de leur commune ou de leur famille et partent à la recherche des traces et des témoignages (familles, archives communales, archives départementales, etc.).
Ce concours, créé par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG), est soutenu par le ministère chargé de l’éducation nationale.
« Bulles de mémoires » est un concours de bande dessinée sur la mémoire des grands conflits du XXe siècle. Deux catégories de participation sont proposées : la catégorie « Candidat libre » qui s'adresse aux participants souhaitant élaborer une bande dessinée sur leur temps personnel sans encadrement pédagogique ; et la catégorie « Par groupe » pour les jeunes souhaitant réaliser une bande dessinée dans le cadre d'un projet encadré (en classe ou au sein d'une MJC).
Ce concours, créé par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG), est soutenu par le ministère chargé de l’éducation nationale.
Transversal
Création en cours est un programme national commun aux ministères chargés de l'Éducation nationale et de la Culture qui permet à de jeunes artistes de développer un projet de recherche et de création originale au sein d’écoles rurales ou éloignées de ressources culturelles. Des séances de transmission entre l’artiste et les élèves viennent rythmer les 6 mois de résidence de l’artiste dans l’école.
Créé en 2012 à l'initiative de la Fondation Culture & Diversité, en partenariat avec les ministères chargés de l'Éducation nationale, de la Culture et de l'Agriculture, le prix de l’Audace artistique et culturelle vise à récompenser et à soutenir des démarches d'éducation artistique et culturelle exemplaires en faveur des jeunes les plus éloignés de la culture.
Dès sa 11e édition en 2022-2023, le prix de l’Audace artistique et culturelle se réinvente : il continue de distinguer trois projets exemplaires d’éducation artistique et culturelle, mais selon de nouvelles catégories, toutes placées sous le signe du décloisonnement. Découvrir les modalités du prix et consulter la brochure des 10 ans du prix de l’Audace artistique et culturelle.
Temps forts mémoriels
La communauté éducative est invitée à s'associer aux principales commémorations nationales qui ont lieu pendant l'année scolaire. Lors de ces temps forts, des actions peuvent être mises en œuvre avec les collectivités territoriales (notamment les communes) ainsi que les fondations et les associations de mémoire, les mémoriaux, les musées, etc.
Ces journées offrent l'occasion aux enseignants de sensibiliser les élèves, en amont et dans le cadre des programmes, à des thématiques citoyennes. Certaines commémorations coïncidant avec un jour lors duquel les élèves ne sont pas en classe, l'équipe pédagogique pourra bien évidemment mener son action dans les jours qui précèdent ou les jours qui suivent. D'autres journées commémoratives donnent aux enseignants la possibilité d'évoquer avec leurs élèves des évènements importants tel le Débarquement des Alliés en Normandie de 1944 (6 juin), etc.
L'histoire locale peut aussi offrir l'occasion d'un échange en classe ou de la conduite d'une action mémorielle spécifique avec les élèves, que ce soit à l’occasion de la commémoration de la libération de la ville ou du territoire dans lequel se situe l'établissement lors de la Seconde Guerre mondiale (par exemple la libération de la Corse en septembre/octobre 1943), ou bien la commémoration de l’abolition de l’esclavage spécifique à tel ou tel territoire ultra-marin (par exemple le 20 décembre 1848, date d’entrée en vigueur effective de l’abolition de l’esclavage sur le territoire guyanais).
Le décret du 31 mars 2003 institue une Journée nationale d'hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives. La nation rend hommage à cette occasion à ceux qui ont combattu aux côtés de l’armée française pendant la guerre d’Algérie de 1954 à 1962.
Chaque année, une cérémonie officielle est organisée à Paris. Dans chaque département le préfet organise une cérémonie analogue.
Selon les dispositions de la loi du 24 octobre 1922, l'armistice de la Première Guerre mondiale signé entre les Alliés et l'Allemagne en 1918 est commémoré en France le 11 novembre.
Depuis la loi du 28 févier 2012, le 11 novembre honore également la mémoire de tous les « morts pour la France » Durant cette Journée nationale du 11 novembre, des cérémonies sont organisées dans chaque commune autour du monument aux morts. Les parcours des combattants morts pour la France et le patrimoine artistique et littéraire lié à la Grande Guerre sont étudiés en classe. Ce travail pluridisciplinaire permet de rappeler que la mémoire des deux grands conflits mondiaux contribue à la construction d'une Europe fondée sur la tolérance et la paix.
Le décret du 26 septembre 2003 institue une journée nationale d'hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, le 5 décembre de chaque année. Cette journée nationale du souvenir et de recueillement permet de travailler notamment l’histoire et les mémoires de la Guerre d’Algérie.
À l'initiative du Conseil de l'Europe, les ministres européens de l'Éducation ont unanimement adopté, à Strasbourg, le 18 octobre 2002 la déclaration instituant la « Journée de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité dans les établissements scolaires » (depuis 2007, l'appellation officielle est « Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité »).
Cette journée tient compte de l'expérience historique de chaque pays : ainsi, la France et l'Allemagne ont retenu le 27 janvier, date anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz le 27 janvier 1945.
La journée du 27 janvier est l'occasion d'engager avec les élèves une réflexion sur la Shoah et les autres génocides, et de rappeler les valeurs humanistes qui fondent notre démocratie.
Les génocides officiellement reconnus par la France font aussi l’objet de commémorations annuelles dédiées (le 24 avril pour le génocide arménien et le 7 avril pour le génocide des Tutsis).
La date du 11 mars comme « Journée nationale d'hommage aux victimes du terrorisme » correspond aux attentats djihadistes de la gare de Madrid-Atocha en 2004, les plus meurtriers commis en Europe depuis le 11 septembre 2001. Cette journée est aussi, depuis 2005, la « Journée européenne de commémoration des victimes du terrorisme ».
Cette présentation permet de faire réfléchir les élèves à la triple dimension nationale, européenne et internationale de cette commémoration.
Cette journée est instaurée par la loi du 6 décembre 2012, en référence au 19 mars 1962. A cette date, le cessez-le feu entre la France et les représentants du front de libération national algérien entre en vigueur à la suite de la signature des accords d’Évian le 18 mars. Le cessez-le feu met officiellement fin aux « opérations militaires et à la lutte armée sur l’ensemble du territoire algérien ». Plusieurs centaines de milliers d’européens doivent quitter le territoire algérien, dans des conditions difficiles, tandis qu’attentats, assassinats ou enlèvements continuent pendant encore plusieurs mois, du fait de mouvements nationalistes et de l’OAS.
Le décret du 13 mai 2019 a institué cette journée en référence aux premiers massacres effectués par les forces armées rwandaises et les miliciens hutu Interahamwe marquant le début du génocide des Tutsi, le 7 avril 1994.
Le décret du 10 avril 2019 a instauré cette journée en souvenir du 24 avril 1915 où près de six cents intellectuels arméniens furent arrêtés par les autorités ottomanes à Constantinople, avant d’être déportés ou assassinés, ce qui marqua le début du génocide.
La loi du 14 avril 1954 institue le dernier dimanche d’avril pour la commémoration des victimes de la déportation et morts dans les camps de concentration du Troisième Reich au cours de la guerre 1939-1945. Cette date a été retenue en raison de sa proximité avec la date anniversaire de la libération de la plupart des camps, et parce qu'elle ne se confondait avec aucune autre célébration.
Cette journée est l'occasion de sensibiliser les élèves à l'histoire des victimes de la répression, de l'internement, de la Déportation et au système concentrationnaire pendant la Seconde Guerre mondiale.
La loi n°46-934 du 7 mai 1946 institue la commémoration de la victoire le 8 mai ou le dimanche suivant. La France décide ainsi de commémorer la victoire remportée par les armées françaises et alliées, mettant fin à la Seconde Guerre mondiale en Europe et officialisée par la signature la capitulation du Troisième Reich, le 8 mai 1945 à Berlin. Après plusieurs modifications successives de son statut sous la IVe et la Ve République, la date du 8 mai obtient le caractère férié et chômé qu'elle connaît actuellement, par la loi du 2 octobre 1981.
Cette journée est l'occasion de rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont combattu la barbarie du régime hitlérien et qui en ont été victimes.
La journée nationale de la mémoire de la traite négrière, de l'esclavage et de leur abolition existe officiellement depuis 2006. Le 10 mai a été choisi en référence au 10 mai 2001, jour de l'adoption en dernière lecture par le Sénat de la loi reconnaissant la traite et l'esclavage comme crime contre l'humanité.
À cette occasion, les élèves sont invités à développer une réflexion civique sur le respect de la dignité et de l'intégrité de l'être humain et sur la notion de crime contre l'humanité.
Le 23 mai 1848, la Martinique est le premier territoire d’outre-mer à recevoir l’information selon laquelle le décret Schoelcher du 27 avril 1848 abolit l'esclavage, ce qui entraîne les premières libérations officielles d'esclaves. Cette journée fait également écho à la marche silencieuse du 23 mai 1998 qui a contribué au débat national aboutissant au vote de la loi du 21 mai 2001, reconnaissant l'esclavage comme crime contre l'humanité.
Cette commémoration officielle a été instaurée par la loi du 28 février 2017.
À l'occasion du 70e anniversaire de la création du Conseil national de la Résistance (CNR) sous l'impulsion de Jean Moulin, la loi du 19 juillet 2013 instaure la Journée nationale de la Résistance.
À cette occasion, les établissements scolaires sont invités à organiser des actions éducatives visant à assurer la transmission des valeurs de la Résistance, celles portées par le programme du Conseil national de la Résistance et réfléchir à leur portée historique.
Le décret du 26 mai 2005 institue une journée nationale d'hommage aux « morts pour la France » en Indochine, le 8 juin. Chaque année, une cérémonie est organisée à Paris. Cette journée correspond au jour du transfert de la dépouille du Soldat inconnu d’Indochine à la nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette (Pas-de-Calais) le 8 juin 1990.
Le site Chemins de mémoire (ministère des Armées) consacre une page et un corpus documentaire à cette journée nationale. À cette occasion, les élèves peuvent réfléchir à l’engagement des forces armées dans les conflits contemporains liés à la décolonisation.
La Journée nationale commémorative de l'appel historique du général de Gaulle à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l'ennemi a été instaurée par le décret du 10 mars 2006.Il est stipulé que chaque année des cérémonies officielles sont organisées aux niveaux national et départemental. Une cérémonie est organisée au mont Valérien par l’Ordre de la Libération (Conseil national des communes « Compagnons de la Libération ») avec les autorités officielles.
Instaurée par la loi du 6 juillet 1880, cette date renvoie à une double référence historique et symbolique : d’une part la prise de la Bastille à Paris le 14 juillet 1789, évènement considéré comme le symbole de la fin de la monarchie absolue et, d’autre part, la Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, où a été solennellement affirmée la souveraineté de la Nation en présence des corps constitués (le roi et les députés) ce qui symbolise l'unité nationale.
La Fête nationale qui a lieu en dehors du calendrier scolaire ne permet pas l’implication de la communauté éducative. Toutefois, elle pourra être évoquée en classe à diverses occasions tout au long de l'année.
Les 16 et 17 juillet 1942, plus de 10 000 Juifs ont été raflés à Paris par la police française et enfermés dans le vélodrome d’hiver à Paris ou dans le camp de Drancy avant d’être déportés dans les camps d’extermination où ilsont été assassinées. Deux textes ont fixé successivement les modalités de cette journée nationale.
Le décret du 3 février 1993, signé par le président de la République François Mitterrand, institue une « Journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l’autorité de fait dite « gouvernement de l’État français » (1940-1944) ». En 1995, le président de la République Jacques Chirac reconnaît la responsabilité de l’État français dans la rafle du Vel d’hiv.
La loi du 10 juillet 2000 reprend et modifie le décret en intégrant un hommage aux « Justes » de France. Cette Journée nationale est ainsi l'occasion pour la nation de témoigner sa reconnaissance à tous ceux « qui ont recueilli, protégé ou défendu, au péril de leur propre vie et sans aucune contrepartie, une ou plusieurs personnes menacées de génocide ».
La commémoration a lieu chaque année le 16 juillet si ce jour est un dimanche ; sinon elle reportée au dimanche qui suit.
Lieux de mémoire
Les équipes éducatives sont souvent amenées à organiser des visites des sites mémoriels pour :
- compléter les enseignements dispensés en classe,
- développer un travail de recherche mené lors d’une action éducative,
- ou à l’occasion d’un voyage scolaire.
Ces « lieux de mémoire » mêlent des parcours individuels et collectifs, des mémoires imbriquées et portent une charge émotionnelle qui doit être prise en compte par les enseignants dans l’organisation des visites de sites. Cela implique une préparation en amont et une restitution en aval.
Pour plus d’information, consulter la page dédiée aux lieux de mémoire.
Dans le cadre du Plan de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine (2023-2026) annoncé par la Première ministre Élisabeth Borne le 30 janvier 2023, la mesure 3.4 prévoit qu’à compter de l’année scolaire 2023-2024, chaque élève bénéficie au moins d’une visite d’un site de mémoire et d’histoire relatif aux questions de racisme et d’antisémitisme au cours de la scolarité. Pour mettre en œuvre cette mesure, les enseignants sont invités à se rendre sur l’application ADAGE pour renseigner la visite effectuée, trouver un lieu de mémoire proche de leur établissement scolaire ou encore bénéficier d’un financement grâce à la part collective du pass Culture pour les collégiens et lycéens.
Pour plus d’information, consulter la page Agir contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine.
Monter et déployer un projet d’EAC : l’application Adage et le pass Culture
Partenaires
Le travail mémoriel prend traditionnellement sa source sur la transmission intergénérationnelle, et s’appuie sur des échanges et des actions concertées avec les partenaires de l’Éducation nationale.
Si les témoins de certains évènements ont tous disparu (esclavage, Première Guerre mondiale…) ou sont de moins en moins nombreux aujourd’hui (Seconde Guerre mondiale), il est toujours possible pour les élèves de rencontrer des témoins de la Guerre d’Algérie ou des victimes du terrorisme par exemple.
Par ailleurs lorsque les témoins ne sont plus là, des acteurs associatifs, héritiers de cette mémoire, et des institutions publiques peuvent assurer le relais de la transmission.
Le ministère des Armées, qui apporte notamment son soutien aux projets éducatifs liés au travail de mémoire ou à l'éducation à la défense dont les plus emblématiques sont valorisées dans le cadre de l’opération « Héritiers de mémoire », et ses opérateurs :
- Direction de la mémoire, de la culture et des archives,
- Service historique de la Défense (SHD),
- Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG),
- Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense (ECPAD).
Le ministère de la Culture, dont dépendent les Archives nationales et les archives départementales, ainsi que plusieurs établissements publics dont :
Les fondations mémorielles (Fondation pour la mémoire de l’esclavage, Fondation de la Résistance, Fondation pour la mémoire de la Déportation, Fondation de la France libre, Fondation pour la mémoire de la Shoah, Fondation Charles de Gaulle, Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie…).
Les nombreuses associations mémorielles nationales ou locales, parmi lesquelles le Souvenir Français, créé en 1887 et la Fédération Maginot, créée en 1888, tiennent une place particulière.
Les très nombreux musées et mémoriaux (Mémorial ACTe, Musée de la Marine, Musée de l’Armée, Musée de l’Ordre de la Libération, Mémorial de Caen, Musée de la Résistance nationale, Mémorial de la Shoah, Maison d’Izieu, Camp des Milles, Musée de l’histoire de l’immigration, futur Musée-mémorial du Terrorisme, Mémorial du camp de Rivesaltes, musées de la Résistance et de la Déportation, centres histoire…).
Des institutions à statut particulier comme l'Institut de France,
Ressources
Ressources de partenaires du cycle 3 au lycée
La rubrique « Histoire et mémoires » du site Chemins de mémoire donne accès à des films sur les commémorations nationales qui s’adressent aux enseignants et aux élèves et qui répondent à des questions simples : « Pourquoi commémorer ? » ; « Et que commémore-t-on ? »
Les films sur les cérémonies du 11 novembre, et celle de la rafle du Vel d’hiv sont disponibles.
Le site de l’ONaCVG rassemble des ressources variées : concours scolaires (Les petits artistes de la mémoire, Bulles de mémoire), des liens vers les dix hauts lieux de la mémoire nationale, mais aussi les coordonnées des services départementaux grâce à une carte interactive.
L’ECPAD, met sur l’espace pédagogique de son site, des ressources audiovisuelles et des expositions à la disposition des enseignants, tout en proposant des ateliers dans et hors les murs.
Le site du Mémorial de la Shoah rassemble des ressources pédagogiques (des témoignages, des expositions itinérantes), et donne accès à toutes les manifestations proposées (ateliers dans et hors les murs, formations, etc).
Il permet aussi de mener des recherches, notamment biographiques, d’avoir accès à des archives numérisées et aux autres lieux de mémoire administrés par le mémorial de Shoah (les anciens camps de Drancy et d’Orléans -CERCIL-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv-, l’ancienne gare de Pithiviers, le centre culturel de Clermont-Ferrand, le lieu de refuge du Chambon-sur-Lignon).
Le Mémorial de la Shoah met enfin l’accent sur les différents génocides perpétrés au XXe siècle : génocide des Herero et Nama, génocide des Arméniens, génocide des Tutsi au Rwanda.
Le site numérique du Mémorial de la Shoah est complété par le site « le Grenier de Sarah », dédié aux jeunes élèves et le site « Enseigner l’histoire de la Shoah », dédié aux enseignants.
Le site de la Fondation de la Résistance permet de trouver des fiches biographiques, La Lettre de la Fondation de la Résistance, les conditions de prêts des expositions itinérantes et le Concours de la meilleure photographie d’un lieu de mémoire. La Fondation dispose également d’une chaîne YouTube régulièrement actualisées (témoignages, mise au point scientifique, journées d’étude). L’ouvrage et l’espace numérique « Enseigner la Résistance » disponible sur réseau Canopé a été coordonné par la Fondation.
Le Musée de la Résistance en ligne donne accès à des milliers de fiches médias (biographies, évènements, lieux de mémoire), aux ressources du Concours national de la Résistance et de la Déportation et à de nombreux outils pédagogiques.
Le site de la Fondation pour la mémoire de la Déportation propose des témoignages de déportés (films ou archives sonores), des captations réalisées lors de journées d’études et de nombreux outils scientifiques qui permettent de mieux comprendre le système concentrationnaire, et notamment le Livre mémorial.
Le site de la Fondation de la France libre met en avant de nombreux documents d’archives notamment liés aux thèmes annuels du Concours national de la Résistance et de la Déportation (témoignages, articles de presse, parcours biographiques).
Le site de la Fondation Charles de Gaulle dispose d’un espace pédagogique qui donne accès à de nombreuses ressources : séquences pédagogiques de l’ouvrage transmédia « Enseigner de Gaulle », des ressources pour le Concours national de la Résistance et de la Déportation, mais aussi des films d’animation.
Le site de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage rassemble des ressources pédagogiques et scientifiques sur l’histoire de l’esclavage : parcours biographiques, infographies, podcasts, cartes et documents interactifs. Elle conçoit un dossier pédagogique pour le concours « La Flamme de l’égalité ».
Le site du musée d’histoire de l’immigration permet aux enseignants et aux élèves d’accéder aux ressources en ligne mises à leur disposition.
Les sites Lumni et Lumni Enseignement, plateformes éducatives numériques de l'audiovisuel public, permettent aux élèves d’approfondir les thèmes travaillés en classe. De nombreuses ressources concernent l’histoire et la mémoire.
Le site France-Mémoire donne accès au calendrier officiel des commémorations annuelles. Chaque anniversaire fait l’objet de nombreuses ressources et notamment de mise au point scientifique par un spécialiste de la question.
Vous pouvez consulter les actualités, thématiques et collections sur l'histoire militaire proposées sur le site du Musée de l’Armée.