Sensibilisation aux premiers secours au collège et au lycée
Au collège, la scolarité constitue un moment clé pour renforcer la prévention et l’apprentissage des gestes de premiers secours, dans un continuum qui se poursuit jusqu’au lycée.
Mis à jour : novembre 2025
Premiers secours citoyen (PSC)
Le certificat PSC est accessible à tout élève bénéficiant de la formation appropriée. Une sensibilisation de tous les élèves de troisième est généralisée.
Les élèves assumant des responsabilités dans leur établissement (délégués de classe, CVC, CVL, conseil d’administration, jeunes officiels UNSS, etc.) peuvent, à leur demande, bénéficier d’une formation complète au PSC ou, selon les possibilités, d’une sensibilisation aux gestes qui sauvent.
L’attestation obtenue certifie la capacité à prévoir les risques et à réaliser les gestes élémentaires de secours. Elle est intégrée au livret scolaire unique.
Sensibilisation aux gestes qui sauvent (GQS)
Les élèves n’ayant pas reçu la formation PSC suivent une sensibilisation complémentaire de deux heures aux gestes qui sauvent (GQS).
Ce module constitue une initiation subsidiaire au PSC1.
Sauveteur secouriste du travail (SST)
Dans certaines formations technologiques et professionnelles, les élèves bénéficient d’une formation spécifique de sauveteur secouriste du travail (SST), intégrée à la préparation de diplômes comme le CAP ou le baccalauréat professionnel.
Cette formation, définie par la Caisse nationale de l'assurance maladie (CNAM) sur proposition de l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS), est assurée uniquement par des titulaires du certificat d’aptitude pédagogique de SST, à jour de leur formation continue.
Mise en place des formations
Les chefs d’établissement veillent à ce que chaque collège propose au moins une formation PSC ou un module GQS. Ils peuvent mobiliser les personnels formateurs (PSC, SST, PS) recensés sur la liste académique et à jour de leur formation.
Les chargés académiques du dossier secourisme accompagnent les établissements en lien avec les associations agréées ou organismes publics habilités, en identifiant notamment les formateurs.
Chaque rectorat doit par ailleurs disposer d’un certificat de condition d’exercice délivré par le ministère.
Les préfets peuvent aussi soutenir le déploiement des formations en mobilisant les associations membres du conseil départemental de sécurité civile.