Groupe thématique numérique 8 : Blockchain Education France

Blockchain Education France : évaluation, certification, orientation

Mis à jour : novembre 2020

Présentation générale

La blockchain ou « chaîne de blocs » est une technologie de stockage et de transmission d'informations distribuée, transparente et sécurisée. Elle fonctionne sans organe central de contrôle.

Dans la littérature, la blockchain est souvent comparée à un grand registre réputé infalsifiable et pérenne. Les milliers de pages (les blocs) de transactions qui le composent ont été enregistrées, dans l'ordre chronologique, sans intervention humaine. Une copie du registre est conservée sur chacun des serveurs reliés par la blockchain. Pour récompenser les serveurs qui ont certifié les pages, le système émet des jetons ou crypto-monnaies.

Le recours à la technologie de chaîne de blocs peut faciliter la fiabilité et l'inviolabilité des bases de données administratives indispensables à toute activité citoyenne et économique.

Dans le domaine culturel, des auteurs soulignent que la blockchain peut apporter des moyens pour créer des outils capables d'assurer la traçabilité d'une œuvre. Elle pourrait permettre de mettre en place des paiements automatisés et « désintermédiés », qui rend ainsi possible des échanges directs entre amateurs et artistes. D'autres applications sont citées dans le domaine de la finance (les registres, la monnaie), de l'immobilier (cadastre), du notariat (certification, enregistrement), de l'industrie (traçabilité).

Pistes de travail

Quelles sont les typologies d'utilisation possibles de la blockchain dans le domaine de l'éducation ?

Dans le contexte de l'éducation, la technologie blockchain inspire et pourrait fournir des solutions innovantes pour :

  • créer un registre distribué et ouvert permettant au citoyen de retrouver et partager tous ses acquis d'apprentissage (diplômes, compétences, certificats, badges ouverts, etc.) tout au long de la vie ; tout citoyen pourrait, à tout moment de sa vie, trouver en ligne ses données, ou une copie certifiée conforme de son diplôme, d'une formation ou d'une compétence ;
  • habiliter les enseignants à reconnaître et attribuer directement aux apprenants d'autres formes de reconnaissance que le diplôme, permettant une forme de désintermédiation et de reconnaissance (open badge ou badge ouvert). Alors que des certificats universitaires peuvent être combinés pour former un diplôme, les open badges peuvent être considérés comme un moyen plus souple de reconnaître les aptitudes et compétences, même acquises en dehors des institutions formelles ; celles-ci sont parfois intitulées « extra-curriculaires » ;
  • octroyer une identité et une authentification numériques pérennes au personnel de l'éducation et aux étudiants, permettant un accès aux registres évoqués ci-dessus, d'émettre des certificats, mais aussi d'identifier les contributeurs à des projets ouverts évoqués ci-dessous ;
  • récompenser les contributeurs des familles de l'open education ou de l'open access ; la blockchain récompenserait les contributeurs par l'émission de « crédits » prenant la forme d'un open badge vérifiable ;
  • tracer les contributions dans des œuvres pédagogiques (traductions, mises à jour, enrichissement des ressources éducatives libres) et permettre à terme la visualisation des mises à jour et des réutilisation d'une œuvre.

Quels sont les scénarios juridiques et informatiques à privilégier à court et moyen terme ?

 A court et moyen terme, le projet le mieux soutenu au niveau international concerne le travail sur les certificats numériques (digital credentials) permettant de retrouver ses acquis d'apprentissage. Pour garantir son succès, la force légale des preuves qu'ils constituent devra être pleinement reconnue, permettant une vaste appropriation par les services de scolarité et les citoyens.

 Est-il possible d'engager les premières expérimentations dans le domaine de la certification par exemple ?

Si les certificats numériques possèdent d'ores et déjà des standards internationaux et sont déjà utilisés, l'apport de la technologie blockchain fera l'objet d'une série d'expérimentation en 2020 parmi les membres du groupe de travail « Blockchain Education France ». Les co-porteurs sont membres du partenariat européen de la blockchain. L'un de ses objectifs prioritaires est de construire une infrastructure européenne de service blockchain, durable et souveraine. Sur proposition des Etats qui en sont membres, quatre cas d'usage ont été sélectionnés, dont celui concernant les diplômes et certificats. 

Quels sont les apports pour les élèves, les enseignants et l'administration dans l'évaluation par compétences ?

La technologie blockchain pourrait être comparée à l'enveloppe dans laquelle sont glissés des diplômes, des certificats ou des évaluations. L'enveloppe est au service de la communication, de la transmission du travail des élèves, de l'équipe pédagogique et de l'administration. Le certificat numérique inclus dans une blockchain permettra de faire beaucoup plus qu'une enveloppe : les données seront archivées, consultables et partageables à tout moment, sous le contrôle de la personne qu'elles concernent. Cette technologie contribuera en conséquence à faciliter l'archivage, la transmission et l'évolution des compétences.

Par ailleurs, le bitcoin a été créé pendant la crise financière de 2008, pour remettre en cause le pouvoir des banques centrales d'émettre la monnaie, afin de rendre aux citoyens le pouvoir de créer une monnaie de pair-à-pair. En science de l'éducation, ces idées ont amené certains à penser que l'open badge serait le « bitcoin » du diplôme, une reconnaissance alternative de connaissances, compétences ou savoirs-être. Adaptés aux établissements, l'idée serait de donner aux enseignants et aux élèves le pouvoir de reconnaître des connaissances ou compétences informelles en contexte formel. D'autres usages de l'open badge concerne plutôt la ludification des parcours pour motiver l'élève dans ses apprentissages, comme des sortes de "bons points numériques". Plusieurs établissements d'enseignement, du premier et du second degré, y compris des établissements de l'enseignement agricole et des universités, ont testé les open badges avec succès. De telles pratiques permettent de faciliter la flexibilisation et la lisibilité parcours et des centres d'intérêt des élèves.

 Quelles sont les conditions d'acceptabilité de cette technologie pour les administrations et pour les usagers ?

Le bitcoin repose sur un système informatique et des idées innovantes et originales. Mais son succès a entraîné une dérive énergétique et financière.

Pour les administrations et les usagers, il est inconcevable de se servir d'une blockchain dont le coût énergétique serait supérieur à celui d'un système informatique classique.

Deux solutions principales existent pour supprimer ou quasi-supprimer ce coût énergétique lié au calcul (minage). La première consiste à utiliser des blockchains privées ou à permissions, entre institutions qui se font confiance, en supprimant toute activité de calcul. En l'absence de minage, l'émission de jeton ou crypto-monnaie n'est plus nécessaire. La deuxième solution permet aux serveurs de désigner seulement quelques-uns d'entre eux, qui effectueront les calculs pour tous les autres. On parle alors de système par « preuve d'enjeux » ou par « preuve d'enjeux déléguée ».

La blockchain pourrait même s'avérer une façon intéressante de repenser le stockage et la transmission des données grâce à la cryptographie. En échangeant des empreintes très légères, le coût énergétique lié au stockage et à la transmission de données sécurisées serait bien plus faible que les solutions traditionnelles.

Enfin, une condition d'acceptabilité importante sera que la technologie adoptée soit bien distinguée des activités financières et de l'émission de crypto-monnaie.

Animation du groupe de travail

Animation du GTnum

Co-porteurs au sein de l'Université de Lille :

Perrine de Coëtlogon, Blockchain & Education, Direction de l'Innovation Pédagogique, @PerrineCoet

Pierre Boulet, Vice-Président à la Transformation Numérique, enseignant chercheur en informatique, @PierreBoulet

Relais sur les réseaux sociaux

#GTnum + #BlockchainEducation + @BlockchainEduc5

Point d'étape

En 2019, le GTnum « Blockchain Education France » s'est institutionnalisé au sein de l'université de Lille. Ses membres principaux en sont Renater, France Education International, le Réseau Canopé et le CRI-Paris notamment. Le groupe a tenu quatre réunions formelles et a organisé la deuxième édition de la conférence internationale sur la blockchain et l'éducation.

Il a répondu présent sur ses missions d'acculturation en répondant positivement à une vingtaine de sollicitations pour des présentations de ses sujets. Sur autorisation de la DINUM (Direction interministérielle du numérique), ses co-porteurs ont participé activement aux travaux du partenariat européen de la blockchain et du MIT Media Lab (livre blanc sur les certificats numériques, publication prévue : début 2020). Ils ont également été sollicités pour relire le livre blanc sur les certificats numériques du MIT Media Lab (publication prévue : début 2020).

L'objectif actuel du groupe de travail « Blockchain Education France » est de participer au développement de l'infrastructure européenne de services blockchain et de procéder à des preuves de concepts sur des infrastructures blockchain durables, avec des protocoles et des applications adaptées à l'éducation.

La promesse est de moderniser les services de scolarité et de l'administration, de participer à la flexibiliser des parcours et d'internationaliser les preuves de reconnaissance, tout en liant par la technologie la formation initiale et continue, pour des parcours « sans couture ».

Organisation et objectifs

Les membres du groupe de travail sont :

Université de Lille : Co-porteurs, Perrine de Coëtlogon, chargée de mission Blockchain & Education et Pierre Boulet, Vice-Président Transformation Numérique, Professeur en informatique ; Juliette Sénéchal, maître de conférence en droit des contrats, animatrice Blockchain & Smart Contracts European Law Institute, Thomas Petit, Directeur de la Formation Continue et de l'Alternance, Pauline Ravinet, Vice-Présidente aux relations européennes, Jutta Escher-Kolski, RI-Erasmus +, Europass, Stéphane Ducasse, Directeur de recherche Inria RMOD-Cristal ; Jean-Paul Delahaye, professeur émérite en informatique, expert crypto-monnaies.

Réseau Canopé et laboratoire de recherche Techné : Luis Galindo ; France Education International : Anna Vetter, Chargée de mission FOAD et numérique ; Renater : Anne-Hélène Turpin, Responsable du pôle Programmes Numériques Spécifiques ; Université Grenoble-Alpes : Nina Reignier-Tayar, Directrice de la DANA (Direction Appui Numérique à l'Administration) et board d'EUNIS, l'association européenne des DSI d'universités ; COMue Léonard de Vinci : Caroline Bélan-Ménagier, Responsable des Stratégies de Relations Internationales et Open recognition, experte Mipnes ; Centre de Recherche Interdisciplinaire CRI-Paris : Eric Cherel, CIO ; Agence Erasmus + France, Marie-Pierre Chalimbaud, conseillère numérique.

En soutien externe, Claire Génin, développeur Erasmus +, pour l'ingénierie de projet.

Productions intermédiaires

Captations vidéo du séminaire ouvert de travail au CRI-Paris, 26 mars 2018 :

https://www.youtube.com/results?search_query=blockchain4edu

Captations vidéo du colloque « Blockchain, Open Education et Citoyenneté Numérique » à l'Université de Lille, 27-29 mai 2019 :

https://webtv.univ-lille.fr/grp/469/blockchain-open-education-et-citoyennete-numerique/

Article de Perrine de Coëtlogon sur le site « Actualités du Droit », « Vers une blockchain dédiée à l'éducation, capable de certifier les diplômes comme les droits de propriété intellectuelle ? », 8 avril 2019 :

https://www.actualitesdudroit.fr/browse/tech-droit/blockchain/20993/vers-une-blockchain-dediee-a-l-education-capable-de-certifier-les-diplomes-comme-les-droits-de-propriete-intellectuelle

et en anglais sur le site de l'ICDE (International Council for Open and Distance Education), « Creating Blockchain compliant with our education values and some key words and concepts », 6 mars 2019 :

https://www.icde.org/icde-blog/2019/3/6/creating-blockchain-compliant-with-our-education-values-and-some-key-words-and-concepts?rq=PERRINE

Présentation générale

La blockchain ou « chaîne de blocs » est une technologie de stockage et de transmission d'informations distribuée, transparente et sécurisée. Elle fonctionne sans organe central de contrôle.

Dans la littérature, la blockchain est souvent comparée à un grand registre réputé infalsifiable et pérenne. Les milliers de pages (les blocs) de transactions qui le composent ont été enregistrées, dans l'ordre chronologique, sans intervention humaine. Une copie du registre est conservée sur chacun des serveurs reliés par la blockchain. Pour récompenser les serveurs qui ont certifié les pages, le système émet des jetons ou crypto-monnaies.

Le recours à la technologie de chaîne de blocs peut faciliter la fiabilité et l'inviolabilité des bases de données administratives indispensables à toute activité citoyenne et économique.

Dans le domaine culturel, des auteurs soulignent que la blockchain peut apporter des moyens pour créer des outils capables d'assurer la traçabilité d'une œuvre. Elle pourrait permettre de mettre en place des paiements automatisés et « désintermédiés », qui rend ainsi possible des échanges directs entre amateurs et artistes. D'autres applications sont citées dans le domaine de la finance (les registres, la monnaie), de l'immobilier (cadastre), du notariat (certification, enregistrement), de l'industrie (traçabilité).

Pistes de travail

Quelles sont les typologies d'utilisation possibles de la blockchain dans le domaine de l'éducation ?

Dans le contexte de l'éducation, la technologie blockchain inspire et pourrait fournir des solutions innovantes pour :

  • créer un registre distribué et ouvert permettant au citoyen de retrouver et partager tous ses acquis d'apprentissage (diplômes, compétences, certificats, badges ouverts, etc.) tout au long de la vie ; tout citoyen pourrait, à tout moment de sa vie, trouver en ligne ses données, ou une copie certifiée conforme de son diplôme, d'une formation ou d'une compétence ;
  • habiliter les enseignants à reconnaître et attribuer directement aux apprenants d'autres formes de reconnaissance que le diplôme, permettant une forme de désintermédiation et de reconnaissance (open badge ou badge ouvert). Alors que des certificats universitaires peuvent être combinés pour former un diplôme, les open badges peuvent être considérés comme un moyen plus souple de reconnaître les aptitudes et compétences, même acquises en dehors des institutions formelles ; celles-ci sont parfois intitulées « extra-curriculaires » ;
  • octroyer une identité et une authentification numériques pérennes au personnel de l'éducation et aux étudiants, permettant un accès aux registres évoqués ci-dessus, d'émettre des certificats, mais aussi d'identifier les contributeurs à des projets ouverts évoqués ci-dessous ;
  • récompenser les contributeurs des familles de l'open education ou de l'open access ; la blockchain récompenserait les contributeurs par l'émission de « crédits » prenant la forme d'un open badge vérifiable ;
  • tracer les contributions dans des œuvres pédagogiques (traductions, mises à jour, enrichissement des ressources éducatives libres) et permettre à terme la visualisation des mises à jour et des réutilisation d'une œuvre.

Quels sont les scénarios juridiques et informatiques à privilégier à court et moyen terme ?

 A court et moyen terme, le projet le mieux soutenu au niveau international concerne le travail sur les certificats numériques (digital credentials) permettant de retrouver ses acquis d'apprentissage. Pour garantir son succès, la force légale des preuves qu'ils constituent devra être pleinement reconnue, permettant une vaste appropriation par les services de scolarité et les citoyens.

 Est-il possible d'engager les premières expérimentations dans le domaine de la certification par exemple ?

Si les certificats numériques possèdent d'ores et déjà des standards internationaux et sont déjà utilisés, l'apport de la technologie blockchain fera l'objet d'une série d'expérimentation en 2020 parmi les membres du groupe de travail « Blockchain Education France ». Les co-porteurs sont membres du partenariat européen de la blockchain. L'un de ses objectifs prioritaires est de construire une infrastructure européenne de service blockchain, durable et souveraine. Sur proposition des Etats qui en sont membres, quatre cas d'usage ont été sélectionnés, dont celui concernant les diplômes et certificats. 

Quels sont les apports pour les élèves, les enseignants et l'administration dans l'évaluation par compétences ?

La technologie blockchain pourrait être comparée à l'enveloppe dans laquelle sont glissés des diplômes, des certificats ou des évaluations. L'enveloppe est au service de la communication, de la transmission du travail des élèves, de l'équipe pédagogique et de l'administration. Le certificat numérique inclus dans une blockchain permettra de faire beaucoup plus qu'une enveloppe : les données seront archivées, consultables et partageables à tout moment, sous le contrôle de la personne qu'elles concernent. Cette technologie contribuera en conséquence à faciliter l'archivage, la transmission et l'évolution des compétences.

Par ailleurs, le bitcoin a été créé pendant la crise financière de 2008, pour remettre en cause le pouvoir des banques centrales d'émettre la monnaie, afin de rendre aux citoyens le pouvoir de créer une monnaie de pair-à-pair. En science de l'éducation, ces idées ont amené certains à penser que l'open badge serait le « bitcoin » du diplôme, une reconnaissance alternative de connaissances, compétences ou savoirs-être. Adaptés aux établissements, l'idée serait de donner aux enseignants et aux élèves le pouvoir de reconnaître des connaissances ou compétences informelles en contexte formel. D'autres usages de l'open badge concerne plutôt la ludification des parcours pour motiver l'élève dans ses apprentissages, comme des sortes de "bons points numériques". Plusieurs établissements d'enseignement, du premier et du second degré, y compris des établissements de l'enseignement agricole et des universités, ont testé les open badges avec succès. De telles pratiques permettent de faciliter la flexibilisation et la lisibilité parcours et des centres d'intérêt des élèves.

 Quelles sont les conditions d'acceptabilité de cette technologie pour les administrations et pour les usagers ?

Le bitcoin repose sur un système informatique et des idées innovantes et originales. Mais son succès a entraîné une dérive énergétique et financière.

Pour les administrations et les usagers, il est inconcevable de se servir d'une blockchain dont le coût énergétique serait supérieur à celui d'un système informatique classique.

Deux solutions principales existent pour supprimer ou quasi-supprimer ce coût énergétique lié au calcul (minage). La première consiste à utiliser des blockchains privées ou à permissions, entre institutions qui se font confiance, en supprimant toute activité de calcul. En l'absence de minage, l'émission de jeton ou crypto-monnaie n'est plus nécessaire. La deuxième solution permet aux serveurs de désigner seulement quelques-uns d'entre eux, qui effectueront les calculs pour tous les autres. On parle alors de système par « preuve d'enjeux » ou par « preuve d'enjeux déléguée ».

La blockchain pourrait même s'avérer une façon intéressante de repenser le stockage et la transmission des données grâce à la cryptographie. En échangeant des empreintes très légères, le coût énergétique lié au stockage et à la transmission de données sécurisées serait bien plus faible que les solutions traditionnelles.

Enfin, une condition d'acceptabilité importante sera que la technologie adoptée soit bien distinguée des activités financières et de l'émission de crypto-monnaie.

Animation du groupe de travail

Animation du GTnum

Co-porteurs au sein de l'Université de Lille :

Perrine de Coëtlogon, Blockchain & Education, Direction de l'Innovation Pédagogique, @PerrineCoet

Pierre Boulet, Vice-Président à la Transformation Numérique, enseignant chercheur en informatique, @PierreBoulet

Relais sur les réseaux sociaux

#GTnum + #BlockchainEducation + @BlockchainEduc5

Point d'étape

En 2019, le GTnum « Blockchain Education France » s'est institutionnalisé au sein de l'université de Lille. Ses membres principaux en sont Renater, France Education International, le Réseau Canopé et le CRI-Paris notamment. Le groupe a tenu quatre réunions formelles et a organisé la deuxième édition de la conférence internationale sur la blockchain et l'éducation.

Il a répondu présent sur ses missions d'acculturation en répondant positivement à une vingtaine de sollicitations pour des présentations de ses sujets. Sur autorisation de la DINUM (Direction interministérielle du numérique), ses co-porteurs ont participé activement aux travaux du partenariat européen de la blockchain et du MIT Media Lab (livre blanc sur les certificats numériques, publication prévue : début 2020). Ils ont également été sollicités pour relire le livre blanc sur les certificats numériques du MIT Media Lab (publication prévue : début 2020).

L'objectif actuel du groupe de travail « Blockchain Education France » est de participer au développement de l'infrastructure européenne de services blockchain et de procéder à des preuves de concepts sur des infrastructures blockchain durables, avec des protocoles et des applications adaptées à l'éducation.

La promesse est de moderniser les services de scolarité et de l'administration, de participer à la flexibiliser des parcours et d'internationaliser les preuves de reconnaissance, tout en liant par la technologie la formation initiale et continue, pour des parcours « sans couture ».

Organisation et objectifs

Les membres du groupe de travail sont :

Université de Lille : Co-porteurs, Perrine de Coëtlogon, chargée de mission Blockchain & Education et Pierre Boulet, Vice-Président Transformation Numérique, Professeur en informatique ; Juliette Sénéchal, maître de conférence en droit des contrats, animatrice Blockchain & Smart Contracts European Law Institute, Thomas Petit, Directeur de la Formation Continue et de l'Alternance, Pauline Ravinet, Vice-Présidente aux relations européennes, Jutta Escher-Kolski, RI-Erasmus +, Europass, Stéphane Ducasse, Directeur de recherche Inria RMOD-Cristal ; Jean-Paul Delahaye, professeur émérite en informatique, expert crypto-monnaies.

Réseau Canopé et laboratoire de recherche Techné : Luis Galindo ; France Education International : Anna Vetter, Chargée de mission FOAD et numérique ; Renater : Anne-Hélène Turpin, Responsable du pôle Programmes Numériques Spécifiques ; Université Grenoble-Alpes : Nina Reignier-Tayar, Directrice de la DANA (Direction Appui Numérique à l'Administration) et board d'EUNIS, l'association européenne des DSI d'universités ; COMue Léonard de Vinci : Caroline Bélan-Ménagier, Responsable des Stratégies de Relations Internationales et Open recognition, experte Mipnes ; Centre de Recherche Interdisciplinaire CRI-Paris : Eric Cherel, CIO ; Agence Erasmus + France, Marie-Pierre Chalimbaud, conseillère numérique.

En soutien externe, Claire Génin, développeur Erasmus +, pour l'ingénierie de projet.

Productions intermédiaires

Captations vidéo du séminaire ouvert de travail au CRI-Paris, 26 mars 2018 :

https://www.youtube.com/results?search_query=blockchain4edu

Captations vidéo du colloque « Blockchain, Open Education et Citoyenneté Numérique » à l'Université de Lille, 27-29 mai 2019 :

https://webtv.univ-lille.fr/grp/469/blockchain-open-education-et-citoyennete-numerique/

Article de Perrine de Coëtlogon sur le site « Actualités du Droit », « Vers une blockchain dédiée à l'éducation, capable de certifier les diplômes comme les droits de propriété intellectuelle ? », 8 avril 2019 :

https://www.actualitesdudroit.fr/browse/tech-droit/blockchain/20993/vers-une-blockchain-dediee-a-l-education-capable-de-certifier-les-diplomes-comme-les-droits-de-propriete-intellectuelle

et en anglais sur le site de l'ICDE (International Council for Open and Distance Education), « Creating Blockchain compliant with our education values and some key words and concepts », 6 mars 2019 :

https://www.icde.org/icde-blog/2019/3/6/creating-blockchain-compliant-with-our-education-values-and-some-key-words-and-concepts?rq=PERRINE