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publié le 10 mar 2017 par Richard ALLARD
Source : 3DNatives
L’impression 3D se développe de plus en plus en Afrique du Sud qui travaille sur des applications complexes depuis quelques années. En 2011, un projet nommé Aeroswift et soutenu par le gouvernement a été lancé en collaboration avec Aerosud, un acteur de la fabrication additive dans le secteur aérospatial, et le Council for Scientific and Industrial Research sud africain (CSIR). Le but du projet est de construire la plus grosse et la plus rapide imprimante 3D métal qui peut créer des pièces d’avion avec de la poudre de titane.
La fabrication additive s’étend sur le marché aéronautique très rapidement et les acteurs du secteur cherchent de nouvelles solutions pour gagner en efficacité. C’est tout l’objectif du projet Aeroswift qui a conçu une toute nouvelle machine. Son imprimante 3D métal a un volume d’impression de 2000 x 600 x 600 mm, surpassant celui de Concept Laser, la Xline 2000R, qui bien qu’elle soit sur une technologie de fabrication différente fait tout de même 800 x 400 x 500 mm ! La machine était jusque là l’imprimante 3D métal la plus volumineuse, disponible uniquement en 5 exemplaires.
Bien sûr exclusivement réservé à l'industrie, au vu du volume de poudre nécessaire pour remplir ce bac de fabrication, hélas nos budgets d'éducation ne peuvent rivaliser.
Mais toutefois pour la formation, des machines de petits volumes sont aujourd'hui disponibles à l'exemple de la "MySint" présentée à l'inspection générale jeudi dernier 9 mars au lycée Diderot à Paris par la société TECHNOCAST.