Accédez aux ressources directement depuis les compétences, savoirs, activités professionnelles, centres d'intérêt des référentiels, ainsi qu'aux sujets d'examen et séminaires nationaux.
publié le 13 fév 2015 par Jean-Christophe DUCHATEAU
Une entreprise de fabrication de fixation de ski est confrontée à un problème lors de la conception d’un système mécanique de freinage pour un nouveau produit.
En effet, la cinématique de fonctionnement du frein a nécessité l’obligation de cambrer les branches pour que les patins de frein se trouvent dans le prolongement du ski une fois la chaussure enclenchée dans la fixation.
En raison du surmoulage « plastique » des patins de frein sur les branches en acier, il n’a pas été possible de réaliser cette opération en amont. Il a donc fallu développer une machine spéciale pour cambrer les branches de frein après l’opération de surmoulage.
La machine à cambrer, actionnée par un vérin de bridage et un vérin de cambrage, a été conçue pour plier des branches de frein suivant des angles différents compris entre 5° et 12°.
L’entreprise souhaite aujourd’hui développer de nouvelles fixations dont les branches de frein sont cambrées de 17°. Pour limiter les coûts de fabrication, il est envisagé d’utiliser la même machine.
Dans cette étude, on demande au candidat de vérifier l’aptitude de cette machine à accomplir la nouvelle exigence, en validant la cinématique de fonctionnement et la résistance du matériau des axes de rotation.