Accédez aux ressources directement depuis les compétences, savoirs, activités professionnelles, centres d'intérêt des référentiels, ainsi qu'aux sujets d'examen et séminaires nationaux.
publié le 06 avr 2017 par Jean-François SERREAU
L’idée de créer des robots manipulateurs dans le domaine chirurgical existe depuis longtemps, mais ce n’est que depuis une dizaine d’années que l’on voit arriver dans les blocs opératoires, de véritables systèmes d’assistance opératoire robotisés, donnant naissance à ce que l’on appelle communément la télé-chirurgie à interface robotique.
Ici, le chirurgien pilote depuis sa console un robot constitué de bras articulés à l’extrémité desquels sont positionnés les outils permettant de réaliser l’acte chirurgical. Les différentes commandes sont transmises au robot par le praticien au moyen de joysticks, et le robot étant par ailleurs équipé de caméras stéréoscopiques, le chirurgien dispose en retour, depuis son poste d’intervention, d’une vision extrêmement fine de l’opération qu’il est en train de réaliser.
Mais quelles que soient la qualité des images reçues et la précision mécanique des bras manipulateurs, il est une dimension sensorielle extrêmement importante qui guide grandement le chirurgien dans son acte opératoire, le toucher, que le système de téléchirurgie doit impérativement être en mesure de reconstituer artificiellement. C’est précisément le rôle, au sein du système de télé-chirurgie, de l’interface haptique.
Pour réaliser le dispositif de retour d’effort, on utilise un moteur piézoélectrique constitué de
cellules piézoélectriques ayant la capacité à se déformer lorsqu’elles sont soumises à un champ
électrique (effet piézoélectrique dit inverse).
Le service R&D d’une entreprise de conception de matériel médical entreprend de concevoir un nouveau moteur de technologie piézoélectrique, destiné à réaliser le dispositif de retour d’effort de l’interface haptique d’un robot de télé-chirurgie.