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publié le 05 mai 2020 par Jean-François SERREAU
L'explosion le 15 février 2013 d'une très grosse météorite au-dessus de la ville russe de Tchéliabinsk a surpris le monde entier et a déclenché une véritable prise de conscience auprès de l’opinion publique et des pouvoirs publics : un tel événement peut se reproduire n’importe où, n’importe quand.
L'évolution de l'écosystème de l'Internet a favorisé l'apparition d'une multitude d'acteurs qui interagissent pour permettre aux utilisateurs d'accéder aux contenus numériques et aux applications.
Les estimations actuelles sont d’une dizaine de météorites par an en France.Parmi ces objets touchant le sol, seul un est retrouvé en moyenne tous les 10 ans.
Sur ce constat, trois chercheurs François Colas (chercheur CNRS à l’Observatoire de Paris), Brigitte Zanda (enseignante-chercheuse au Muséum national d’Histoire naturelle) et Sylvain Bouley (enseignant-chercheur à l’Université Paris-Sud) ont mis sur pied depuis 2013 un dispositif du nom de FRIPON, acronyme pour « Fireball Recovery InterPlanetary Observation Network » (en français : réseau de recherche de bolides et de matière interplanétaire) dans le but de détecter et organiser les recherches des météorites.
Trois à neuf caméras sont implantées par région à des distances respectives de 50 à 100 kilomètres.
Simples d’installation et d’utilisation, les caméras sont dotées d’un objectif capturant une demi-sphère permettant une vue très large à 360° de la voûte céleste. Les données sont transmises sous la forme d’une seule image rectangulaire présentant un effet fisheye.
Sur chaque site d’implantation, la caméra est raccordée à une unité informatique munie d’un logiciel (Freeture) développé spécialement pour analyser les images et détecter les événements lumineux. Lorsqu’une détection survient, une alerte est transmise au calculateur central situé à Marseille, qui recueille les données de tout le réseau en temps différé. Sur la base d’une observation il est ainsi possible de déclencher une campagne de recherche de l’impact sur le terrain en une journée environ.
Ce sujet propose l’étude de ce système ; il est composé de trois parties indépendantes :