publié le 05 déc 2018 par Jacques RIOT
C’est une première dans l’histoire de la compétition, et c’est en France que cela se passe !
Chacune des régions participantes à la WorldSkills Competition peut sélectionner un candidat dans les métiers retenus pour la compétition nationale. Pour qu’un métier soit retenu pour la compétition, il faut que 6 régions présentent au moins un candidat.
ET ce ne sont pas moins de 10 équipes de jeunes roboticiens qui se sont affrontés, au Parc des expositions de Caen, du 28 novembre au 1er décembre. Ils seront les premiers au monde à représenter ce métier dans le processus de sélection Worldskills International.
Les Olympiades des métiers dans la presse, ce sont surtout des métiers artisanaux (pâtissier, tailleur de pierre, coiffeur, fleuriste…). Mais dans la réalité de la compétition, ce sont plus de 50 métiers répartis en 7 pôles, avec de plus en plus de métiers liés aux nouvelles technologies et à l’industrie.
Moins visibles, ces métiers donnent pourtant lieu à une compétition tout aussi acharnée et passionnante. Ils révèlent des talents dans des secteurs qui recrutent ; des talents dont notre pays a vraiment besoin s’il souhaite relancer son industrie.
Le métier d’intégrateur robotique n’était jusqu’ici pas représenté. Pourquoi ? Parce qu’il est malheureusement encore trop méconnu en France d’une part, et parce qu’il lui manquait une structure pour organiser les sélections régionales. Et cette structure, c’est finalement FANUC qui l’a fournie. En avril 2018, les olympiades que nous organisions pour la 5e fois ont servi de tremplin de sélection pour la 45e finale nationale française.
La particularité de la compétition Worldskills est de montrer des jeunes dans l’exercice concret de leur métier. C’est une opportunité unique pour tous ceux qui sont encore en phase d’orientation de se confronter, en régions, à ce que pourrait être demain leur quotidien professionnel. Et de découvrir des métiers qu’ils ne connaissent peut être pas encore, au travers de témoignages d’étudiants à peine plus âgés qu’eux. Pour nous, il n’y a pas de meilleur faire valoir pour l’intégration robotique.
Il y a aujourd’hui 30 000 robots industriels en France, et il s’en installe tous les jours. Ces robots, il faut les animer et seuls des hommes peuvent le faire. La robotique en France est en cruel déficit de compétences ; les intégrateurs robotiques sont sûrs de trouver un emploi pérenne. Il faut donc absolument faire connaître ce métier au plus grand nombre, et vite !
Nos petits français sont des pionniers. Les vainqueurs de la finale nationale porteront haut les couleurs de notre pays en présentant pour la première fois le métier d’intégrateur robotique à la finale mondiale des Worldskills 2019, en Russie.
A l’heure de la French Tech et de la French Fab, nous avons de quoi être fiers !
Et pourquoi pas une finale mondiale des Worldskills en France en 2023 qui verrait le sacre d’une équipe française ?
Aux 10 équipes en compétition à Caen : soyez fiers de votre participation, parlez-en autour de vous, dans votre univers personnel et professionnel !