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publié le 09 avr 2018 par Hélène HORSIN MOLINARO
Les ouvrages d’art nécessitent investissements et logistique lors de leur réalisation et de leur vie. Outre les monuments possédant une valeur historique, et devant être préservés le plus longtemps possible, le vieillissement de tout ouvrage d’art entraîne une dégradation des propriétés mécaniques, physiques et chimiques des matériaux. Souvent les besoins d’utilisation évoluent et exigent modifications ou renforcements de la structure.
Ces réparations, renforcements, ou rénovations d’ouvrages représentent une part importante des marchés du génie civil actuel. Les choix économiques actuels des sociétés industrielles sont orientés vers la sauvegarde et la réparation des structures existantes, alliant importance économique, patrimoniale et durabilité.
Cette ressource, issue d’un dossier d’ingénierie d’agrégation, s’intéresse au renforcement et à la rénovation du pont Jeanne d’Arc de Rouen ; sans valeur historique réelle, ce pont permet néanmoins d’apprécier l’évolution de la conception et des techniques de construction employées, mais aussi les moyens de contrôle actuels et les techniques de réparation envisageables. Une première partie présente l’étude consistant à déterminer l’état du pont à l’aide de capteurs et la démarche de contrôle permettant d’en déduire les réparations à effectuer pour conserver l’aptitude au service de ce pont. Cette première étape amène ensuite aux vérifications structurales afin que le pont puisse reprendre les nouvelles charges prévues. Les travaux de renforcement réalisés sont exposés, puis les techniques de construction utilisées en 1956 sont décrites.
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