publié le 03 mar 2023 par Jean-Christophe DUCHATEAU
Les nouveaux alliages développés pour la fabrication additive ont pour objectif d’offrir à cette technologie en croissance des solutions sur-mesure auxquelles ne répondent qu’imparfaitement les alliages traditionnels développés pour d’autres procédés de transformation (forge, fonderie, laminage, …). Dans cet article, nous faisons le point sur les alliages existants et les développements en cours.
Bien qu’encore en évolution constante, la fabrication additive métallique a atteint une certaine maturité technique (machines disponibles, méthodologie de conception des pièces, …, retour d’expérience sur les propriétés fonctionnelles comparativement aux procédés traditionnels, sous-traitants disponibles, normalisation). Elle faisait appel cependant encore majoritairement à des nuances d’alliages – sous forme de poudre atomisée, de fils, …- identiques aux alliages traditionnels. Les poudres sont relativement onéreuses (50-80 €/kg en acier inoxydable et 300-500 €/kg en titane) et constituent une part non négligeable du coût pièce. Le surcout des poudres est lié à l’opération d’atomisation, à son faible rendement ou à des quantités produites encore réduites en regard de la métallurgie traditionnelle.
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