publié le 19 mai 2015 par Jean-Christophe DUCHATEAU
Les matériaux dits biologiques sont utilisés depuis quelques années maintenant pour l’impression 3D. Il existe par exemple certains filaments de PLA créés à partir de maïs. Mais aujourd’hui, le fournisseur britannique Biome Bioplastics s’attaque à un autre type de plante, la pomme de terre ! Car il s’avère que le tubercule aux nombreux usages (paratonnerre, pile,…) dispose en sus de propriétés tout à fait intéressantes pour l’impression 3D. C’est ainsi qu’est né le bioplastique Biome3D, un matériau conçu à partir de fécule de pomme de terre, ou autrement dit, d’amidon. Le filament qui en résulte est lui plus proche de l’ABS que du PLA.
Flexible et résistant, le Biome3D se brise moins facilement que le PLA et peut être poncé ou poli sans risque de le voir se déformer. Autre avantage, le matériau commence à fondre vers 80-90°C ; il permet donc des impressions à faible température. Revers de la médaille, le lit d’impression doit être suffisamment refroidi pour éviter que les objets ne se remettent à fondre à peine imprimés. Dans un test du produit, d’autres problèmes concernant la bobine ou le manque d’homogénéité du filament ont également été soulevés. La quête du matériau ultime continue donc.
Source : MonUnivers3D
http://www.monunivers3d.com/
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