publié le 02 juil 2015 par Fabien JONQUIERE
Suite à la rénovation des programmes des classes préparatoires aux grandes écoles, un enseignement spécifique d'informatique a été introduit dans toutes les voies de la filière scientifique, hors biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST) et technologie,biologie (TB), à la rentrée 2013 pour les classes de première année et à la rentrée 2014 pour celle de seconde année (semestre 3).
Cette circulaire annule et remplace l'instruction parue au Bulletin officiel de l'éducation nationale du 18 juillet 1996.
L'informatique commune dans les classes préparatoires scientifiques MPSI, PCSI, PTSI, MP, PC, PT, PSI, TSI et TPC
L'enseignement de l'informatique dans ces classes est conçu pour pouvoir être assuré par des enseignants de mathématiques, de physique-chimie, et de sciences et techniques industrielles, sous réserve qu'ils aient été ou qu'ils se soient convenablement formés. Il est, par ailleurs, souhaitable qu'au long de leurs années de scolarité passées en CPGE, tous les étudiants soient confrontés à des professeurs des trois disciplines, de sorte que la diversité des pratiques pédagogiques et des cultures professionnelles mises en œuvre enrichisse leur parcours.
Pour chaque classe concernée, il est souhaitable que l'enseignement de l'informatique soit pris en charge par une équipe de deux ou trois professeurs, issus de disciplines différentes et collaborant autour d'un projet pédagogique s'inscrivant dans le cadre du programme, élaboré sous la responsabilité du chef d'établissement et précisant l'organisation et les modalités pédagogiques retenues ainsi que les enseignements pratiques choisis en deuxième année. Dans un but de cohérence, l'heure de cours en classe entière devrait être assurée par un seul enseignant (ce qui n'exclut cependant pas des interventions ponctuelles visant à en enrichir le contenu), alors que les travaux pratiques gagneront à être répartis entre les enseignants de l'équipe, selon des modalités adaptées au nombre de groupes et en évitant une rotation excessive des intervenants, qui serait préjudiciable à la qualité de l'enseignement.
Des intervenants extérieurs, professionnels ou enseignants-chercheurs, peuvent également assurer des enseignements. La participation d'enseignant(s)-chercheur(s) pourrait constituer un axe de la convention que le lycée doit signer avec un EPCSCP en application de l'article L. 612-3 du code de l'éducation.
Les professeurs nommés sur des postes disciplinaires créés dans certains établissements afin de prendre en charge l'enseignement de l'informatique, enseignent pour partie dans leur discipline d'origine et pour partie en informatique. Parmi les charges susceptibles de leur être confiées peuvent figurer les TIPE et éventuellement une partie des travaux dirigés. La répartition des heures entre enseignement de la discipline et enseignement de l'informatique est à fixer selon les nécessités propres à l'établissement. Il convient cependant de maintenir une implication suffisante dans la discipline d'origine, de manière à ne pas compromettre l'évolution de carrière des professeurs concernés (mutations liées au mouvement CPGE concernant leur discipline).
Cette répartition ne doit pas mettre en cause le principe de base des CPGE, qui consiste à faire assurer, dans chaque classe, tous les cours de chaque matière par un seul professeur.