publié le 21 fév 2019 par Hélène HORSIN MOLINARO
La connaissance fine de la ventilation naturelle dans les études de thermiques ou de qualité d’air est aujourd’hui un prérequis vital.
En simulation thermique dynamique (STD), le calcul des débits liés aux effets du vent est pris en compte par une approche simplifiée. Elle tient compte de manière grossière des obstacles environnants avec une simple équation de couche limite atmosphérique logarithmique. Elle sert à calculer la vitesse au niveau des ouvrants puis à en déduire la valeur de la pression en façade, à partir d’abaques de coefficients de pression généralement valides en champ libre et pour des géométries de faible hauteur proches du cube. On présentera la validité de telles approches, ainsi que les leurs limites.
Les STD « fines » tout comme les études de qualité d’air requièrent une estimation de la ventilation naturelle heure par heure, sur une année complète. Afin de ne pas réaliser 8760 simulations, on étudiera les moyens disponibles pour approximer le comportement aéraulique tout en réduisant d’un ou deux ordres de grandeurs le nombre de simulations requises, notamment via le calcul de « fonctions de transfert » entre les données météorologiques (rose des vents) et les coefficients de pression sur les façades, voir directement des débits au travers du bâtiment d’étude.
Mateusz Bogdan, chargé de mission Aéraulique et Qualité d’Air, anime une conférence à l’ENS Paris-Saclay où seront comparées les approches empiriques et numériques de la simulation thermique dynamique.
Date : mardi 5 mars 2019 à 10h00
Lieu : Amphi E-Média du bâtiment Léonard de Vinci, escalier 8 du campus de l’ENS Cachan, 61 avenue du président Wilson, 94230 Cachan (appel possible au département Génie Civil depuis l’escalier 1)