publié le 18 avr 2017 par Hélène HORSIN MOLINARO
En simulation thermique dynamique, le calcul des débits liés aux effets du vent est pris en compte par une approche simplifiée. Elle tient compte de manière grossière des obstacles environnants avec une simple équation de couche limite atmosphérique logarithmique, servant à calculer la vitesse au niveau des ouvrants puis à en déduire la valeur de la pression en façade, à partir d’abaques de coefficients de pression généralement valides en champ libre et pour des géométries de faible hauteur proches du cube. On présentera la validité de telles approches, ainsi que les leurs limites.
Les STD « fines » requièrent une estimation de la ventilation naturelle heure par heure, sur une année complète. Afin de ne pas réaliser 8760 simulations, on étudiera les moyens disponibles pour approximer le comportement aéraulique tout en réduisant d’un ou deux ordres de grandeurs le nombre de simulations requises, notamment via le calcul de « fonctions de transfert » entre les données météorologiques (rose des vents) et les coefficients de pression sur les façades, voir directement des débits au travers du bâtiment d’étude. le plus actif de ce système complexe.
Date : mardi 18 avril 2017 à 10h15
Lieu : Amphi E-Média du bâtiment Léonard de Vinci, escalier 8 du campus de l’ENS Cachan, 61 avenue du président Wilson, 94230 Cachan (appel possible au département Génie Civil depuis l’escalier 1)