Présentation du Concours national de la Résistance et de la Déportation
Vecteur essentiel de transmission de la mémoire, le Concours national de la Résistance et de la Déportation offre aux élèves l'opportunité d'approfondir leurs connaissances sur des aspects fondamentaux de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, et de susciter une réflexion civique.
Mis à jour : octobre 2025
Actualité
Le thème de la session 2025-2026 du Concours national de la Résistance et de la Déportation est « La fin de la Shoah et de l’univers concentrationnaire nazi. Survivre, témoigner, juger (1944-1948) ».
Télécharger la lettre de cadrage qui fournit une analyse du thème de l'édition 2025-2026 du concours signée par Vincent Duclert, inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche et président du collège national des correcteurs du CNRD, et des éclairages rédigés par des historiens.
Ces textes servent de support à la brochure pédagogique qui a été coordonnée par la Fondation pour la mémoire de la Shoah et la Fondation pour la mémoire de la Déportation en lien avec les partenaires du concours.
Description de l'action
Institué en 1961 par Lucien Paye, ministre de l'Éducation nationale, à la suite d'initiatives d'associations d'anciens résistants et déportés, le Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD) est un concours scolaire destiné à susciter une réflexion civique chez les élèves en s'appuyant sur l'enseignement de l'histoire de la Résistance et de la Déportation.
Chaque année, un thème est défini, pouvant faire l'objet d'un véritable travail interdisciplinaire. Ce travail s'appuie souvent sur des rencontres (anciens résistants et déportés, survivants de la Shoah...), des partenariats (associations mémorielles, fondations, Archives nationales, archives départementales, musées de la Résistance et de la Déportation...) et des visites de lieux de mémoire.
Les élèves peuvent s'engager dans ce concours de façon individuelle ou collective. Leur travail est évalué et valorisé à l'échelon académique puis national.
L'organisation générale du CNRD est régie par l’arrêté du 8 septembre 2025 paru au JORF du 9 septembre 2025.
Le recteur, responsable du concours au sein de son académie, détermine l'organisation qu'il juge être la plus efficace pour son bon déroulement. Dans ce cadre, il peut déléguer tout ou partie des phases du concours aux directeurs académiques des services de l'Éducation nationale (DASEN). Les référents académiques « mémoire et citoyenneté » sont chargés du suivi de cette opération en lien avec la direction générale de l'enseignement scolaire (Dgesco) et l’inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR).
Vidéo de Présentation du Concours national de la Résistance et de la Déportation
Présentation du Concours national de la Résistance et de la Déportation par Vincent Duclert, inspecteur général de l’Éducation nationale, du Sport et de la Recherche, et président du collège national des correcteurs du CNRD. Ce film a été réalisé au Mémorial des martyrs de la Déportation à Paris par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, avec l’aimable autorisation de la Direction de la mémoire, de la culture et des archives et de l’Office national des combattants et des victimes de guerre.
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Concours national de la Résistance et de la Déportation
Des images du Mémorial des martyrs de la Déportation, dans l'île de la Cité à Paris, sont montrées : le bâtiment, des photos de déportés affichés au mur, une inscription « Pour que vive le souvenir de deux cent mille Français tombés dans la nuit et le brouillard exterminés dans les camps nazis », une salle d'exposition avec au mur une carte, une autre inscription et des blocs au centre de la pièce, un couloir, une citation de La Rose et le Réséda d'Aragon « celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas tous les deux aimaient la Belle prisonnière des soldats », des triangles sur un mur.
Vincent Duclert, Inspecteur de l'éducation, du sport et de la recherche, président du collège national des correcteurs du CNRD prend la parole debout dans le Mémorial des martyrs de la Déportation.
Je suis Vincent Duclert. Je préside le collège national des correcteurs du concours national de la Résistance et de la Déportation. Je suis également historien, inspecteur général de l'Éducation nationale.
Je présente aujourd'hui ce concours qui a été créé en 1961. Je le présente ici dans le Mémorial des martyrs de la Déportation qui a été créé un an plus tard, en 1962. C'est vous voyez une grande entreprise qui mobilise bien sûr les élèves, parce que ce sont les élèves qui participent au concours depuis 1961, avec leurs professeurs, avec toutes les communautés éducatives des établissements, et avec tous les partenaires, c'est-à-dire des associations d'anciens résistants, d'anciens déportés, des musées, des centres d'archives. Donc il y a en fait un monde qui enveloppe ce concours et cela donne le prix à ce concours, il faut vraiment en avoir conscience.
Cette dimension du concours, elle est aussi et d'abord d'amener des jeunes de France, et nous envisageons aussi d'aller au-delà vers l'Europe, et bien de les amener à recueillir la mémoire, de travailler les sources et de devenir véritablement de jeunes chercheurs, de jeunes historiennes, de jeunes historiens pour se saisir d'un sujet si important pour notre présent, mais aussi pour le passé de notre pays et des pays européens et des pays du monde, c'est-à-dire la Seconde Guerre mondiale avec ces extrémités si graves pour l'humanité c'est-à-dire la Déportation, la déportation des opposants politiques, et la solution finale de la question juive, l'extermination raciale, et face effectivement à ces situations qui ont traumatisé les personnes, les groupes, les sociétés et bien des actes de résistance, pas toujours parce qu'il y a eu aussi la collaboration, il y a aussi toute une série effectivement d'entreprises criminelles autour de l'Allemagne nazie. Mais la Résistance, c'est un fait historique, c'est aussi un apprentissage, un enseignement pour aujourd'hui de la liberté et de la vérité qui guide nos sociétés démocratiques.
J'ai indiqué l'année de création du concours national de la Résistance et de la Déportation, 1961 le 11 avril exactement. Concours créé par le ministre de l'Éducation nationale de l'époque Lucien Paye, résistant, et par un inspecteur général de l'Éducation nationale, Louis François, résistant et qui a connu la déportation. Ces deux responsables se sont associés avec les anciens résistants, les associations, pour imaginer ce concours. Ce concours qui déjà avait été lancé par un Prix de la Résistance en 1955, donc vous voyez l'historicité d'une telle entreprise et d'une telle volonté d'amener les élèves de France à se saisir de la mémoire des anciens résistants, des anciens déportés pour en faire des vrais travaux historiques.
Les élèves sont en situation de recherche, ils sont aidés par leurs professeurs, ils sont aidés par toute une série de ressources. Et parmi ces ressources, on trouve les cinq fondations, les grandes fondations, Fondation de la Résistance, Fondation pour la mémoire de la Déportation, Fondation de la France Libre, Fondation Charles de Gaulle, Fondation pour la mémoire de la Shoah. Ces cinq fondations qui à tour de rôle portent la réalisation de brochures pédagogiques et scientifiques tout à fait essentielles en s'associant à des chercheurs, aux spécialistes du sujet. Il y a une effervescence pour chaque thème du concours, chaque thème annuel.
Et ces fondations participent, avec bien d'autres associations, des responsables de musées, des responsables de centre d'archives, au comité stratégique qui pilote le concours qui se réunit chaque année pour notamment élaborer ce thème national. Et ce comité stratégique est placé sous la présidence des deux grands ministères qui sont à l'initiative et qui animent le concours, c'est-à-dire le ministère de l'Éducation nationale et le ministère des Armées.
Le monde qui entoure ce concours justifie qu'aujourd'hui nous souhaitions donner un nouvel élan au concours. Faire en sorte que le concours soit encore davantage porté dans les établissements scolaires, saisi par les élèves et leurs professeurs à partir du thème qui est proposé chaque année. Car non seulement les élèves réalisent des travaux inédits sur la résistance, sur la déportation, sur tout ce qu'il est si important de connaître donc de la Seconde Guerre mondiale, mais aussi comprennent l'importance de la connaissance historique et combien les enseignements qui sont tirés de cette période nous aident à construire le monde d'aujourd'hui, les sociétés démocratiques, comment est-ce que des jeunes en fait deviennent des citoyens libres et engagés.
Et pour cette raison nous nous mobilisons à partir de de cette année, l'année 2023, pour le concours national de Résistance et de la Déportation avec le thème « Résister à la Déportation en France et en Europe ».
Remerciements à l'Office national des combattants et des victimes de guerre, la Fondation pour la mémoire de la Déportation et la Fondation de la Résistance.
Une vidéo du Gouvernement français.
Présentation du Concours national de la Résistance et de la Déportation par Vincent Duclert, inspecteur général de l’éducation nationale, su sport et de la recherche, et président du jury national du CNRD
Élèves concernés
Le concours est ouvert aux élèves de 3e des collèges et aux élèves des lycées d'enseignement général et technologique, des lycées professionnels et des lycées polyvalents, publics et privés sous contrat d'association avec l'État ainsi qu'aux élèves de niveau équivalent scolarisés dans les établissements d'enseignement relevant d'autres ministères (agriculture, armées, mer...)
- Élèves des établissements relevant directement de l'éducation nationale
- dans les collèges publics et privés, les élèves des classes de troisième uniquement, ce qui comprend notamment : les élèves de 3e SEGPA (sections d’enseignement général et professionnel adapté) ; les élèves de 3e DP3 (option découverte professionnelle 3 heures) ; les élèves de 3e « prépa pro » (classe préparatoire aux formations professionnelles).
- dans les lycées publics et privés, les élèves de toutes les classes (de la voie générale, de la voie technologique et de la voie professionnelle), à l'exception des formations post-baccalauréat.
- dans les EREA (établissements régionaux d'enseignement adapté), les élèves à partir de la classe de 3e.
- les élèves scolarisés auprès du CNED (Centre national d'enseignement à distance).
- Élèves d'autres établissements
Le concours est également ouvert aux élèves, d'un niveau scolaire équivalent à celui des élèves évoqués précédemment, scolarisés au sein des établissements suivants :- les maisons d'éducation de la Légion d'honneur ;
- les lycées de la défense ;
- les lycées professionnels maritimes et aquacoles ;
- les établissements d'enseignement secondaire technique relevant du ministère chargé de
l'agriculture : EPLEFPA (établissements publics locaux d'enseignement et de formation professionnelle
agricole) et établissements d'enseignement et de formation professionnelle agricole privés sous contrat
d'association avec l'État (lycées, CFA, maisons familiales et rurales...) ; - les établissements scolaires d'enseignement français à l'étranger homologués par le ministère
chargé de l'éducation nationale ; - les CFA (centres de formation des apprentis) ;
- les écoles de la deuxième chance ;
- les IME (instituts médico-éducatifs) ;
- les institutions pour jeunes aveugles (tel que l’Institut national des jeunes aveugles) et les institutions
pour jeunes sourds (tel que l'Institut national de jeunes sourds) ; - l'EPIDE (Établissement pour l'insertion dans l'emploi).
- Situations particulières
Peuvent également participer au concours, à condition de justifier d'un niveau scolaire équivalent à celui des élèves évoqués précédemment, les personnes qui, en raison de la nécessité d'une prise en charge sanitaire, éducative ou judiciaire, sont temporairement empêchées de fréquenter un établissement scolaire.
Il s'agit :- des jeunes scolarisés au sein des services éducatifs des hôpitaux ;
- des jeunes placés dans les centres éducatifs fermés ;
- des mineurs et jeunes majeurs scolarisés dans les établissements pénitentiaires ;
- des jeunes pris en charge par les unités d’activité de jour des services territoriaux éducatifs de milieu ouvert.
Objectifs pédagogiques
La participation à ce concours est aussi l'occasion d'acquérir des connaissances et des compétences inscrites dans le socle commun de connaissances, de compétences et de culture, dans les programmes d'enseignement, dans le parcours citoyen et dans le parcours d’éducation artistique et culturelle.
Dans le cadre du concours, tous les domaines du socle commun de connaissances, de compétences et de culture peuvent être mobilisés :
- en permettant aux élèves d'exprimer leurs idées en langue française (ou étrangère) ou de façon artistique (domaine 1) ;
- en leur donnant la possibilité de construire un projet impliquant des recherches personnelles et une coopération entre eux (domaine 2) ;
- en leur transmettant les valeurs fondamentales sur lesquelles s'appuie notre République et en leur permettant d'acquérir la capacité à juger par eux-mêmes, en même temps que le sentiment d'appartenance à la société (domaine 3) ;
- en leur offrant la possibilité de concevoir des projets créatifs nécessitant des savoirs et des compétences scientifiques, technologiques et artistiques (domaine 4) ;
- en les conduisant à mobiliser leurs connaissances et à renforcer leur culture permettant la compréhension de l'évolution du monde contemporain (domaine 5).
Le CNRD s'inscrit pleinement dans le parcours citoyen mis en place depuis la rentrée 2015, lequel structure la continuité et la progressivité des apprentissages et des expériences de l'élève autour des connaissances dispensées dans le cadre de l'enseignement moral et civique, de rencontres avec des acteurs ou des institutions à dimension citoyenne, d'engagements dans la vie de l'établissement comme dans des projets ou actions éducatives.
L’éducation artistique et culturelle (EAC) accompagne les enseignements, pour lesquels elle propose une forme complémentaire d’apprentissage. Elle permet à chaque élève de développer sa sensibilité, sa créativité et son esprit critique. Elle renforce l’esprit collectif et favorise la réussite scolaire. Dans tous les domaines artistiques et culturels, l’EAC repose sur trois piliers : l’acquisition de connaissance; la pratique artistique et scientifique ; la rencontre avec les œuvres, les lieux de culture et les artistes et autres professionnels.
Déroulement d'une session
Dans le tableau ci-après est présenté un calendrier type de l'organisation annuelle du concours. Ces informations sont données à titre indicatif.
| Année scolaire précédant celle du concours |
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| Année scolaire du concours |
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| Année scolaire suivant celle du concours |
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NB : Il est rappelé que l'organisation du concours en Nouvelle-Calédonie et à Wallis-et-Futuna suit un calendrier particulier (se référer au règlement annuel).
Modalités de participation
Les élèves peuvent :
- soit se présenter individuellement et rédiger un devoir en classe ;
- soit réaliser un travail en groupe dont la forme est libre et variée (mémoire écrit ou imprimé, présentation numérique interactive, film, enregistrement audio de type podcast, exposition, jeux de société, diaporama, œuvre artistique, etc.) qui doit être accompagné d'un document de présentation.
Pour la réalisation des travaux collectifs, les candidats sont priés de porter une attention particulière aux dispositions du règlement annuel du concours relatives aux dimensions des travaux (taille et poids des productions plastiques, durée des documents audio-visuels...).
Par ailleurs, les candidats doivent obtenir une autorisation écrite de chaque personne filmée, enregistrée et/ou photographiée. Ces autorisations sont disponibles sur le site éduscol, pour les personnes majeures et les personnes mineures
Attention, le document de présentation qui doit accompagner les travaux collectifs doit se trouver sur un support différent selon le type de production réalisée :
| Support choisi pour la production soumise à l’examen du jury | Support du document d’accompagnement |
|---|---|
| Mémoire, journal, bande dessinée, diaporama, site internet, documentaire interactif, film, enregistrement audio de type podcast, etc. sur support numérique (la production est intégralement sur une clé USB). | Document d’accompagnement sous format numérique (document Word, PDF, etc.) à mettre dans la même clé USB que la production. |
| Mémoire, journal, bande dessinée, exposition, jeu de société, diorama, œuvre artistique non dématérialisée (il n’y a aucune clé USB). | Document d’accompagnement à imprimer ou à rédiger de façon manuscrite qui doit accompagner la production transmise. |
| Production mixte intégrant des parties numérisées et non numérisée (une clé USB accompagne une production « physique »). | Au choix des élèves : le document d’accompagnement associé à la production peut être imprimé/manuscrit ou numérique (et mis alors dans la clé USB). |
Catégories de participation
Le concours comporte quatre catégories de participation.
- Catégorie 1 - lycée : rédaction d'un devoir individuel en classe sur un sujet académique (3 h)
- Catégorie 2 - lycée : réalisation d'un travail collectif, par exemple un mémoire associé ou non à d'autres support
- Catégorie 3 - collège : rédaction d'un devoir individuel en classe sur un sujet académique (2 h)
- Catégorie 4 - collège : réalisation d'un travail collectif, par exemple un mémoire associé ou non à d'autres supports
Inscriptions
- Elèves d’un établissement de l’enseignement public et privé sous contrat des ministères chargés de l’éducation nationale, de l’agriculture, des armées et de la mer : les enseignants sont invités à inscrire les candidats sur l’application ADAGE via l’intranet académique
- Élèves d'un établissement situé sur le territoire métropolitain ou ultra-marin n’ayant pas accès à ADAGE (des Centres de formation d’apprentis, écoles de la deuxième chance, des Maisons familiales et rurales, EPIDE) : se référer aux instructions données par le recteur de l'académie (ou vice-recteur).
- Élèves d'un collège ou d'un lycée français situé à l'étranger : se référer aux instructions qui seront données ultérieurement par l’AEFE
- Élèves du CNED : se référer aux instructions données par le CNED
Partenaires
Le concours, piloté par la direction générale de l'enseignement scolaire en lien étroit avec l’inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR), est mis en œuvre avec la participation :
- de plusieurs autres départements ministériels : la direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA) du ministère des Armées (en charge des anciens combattants et de la mémoire) ; la direction générale de l'enseignement et de la recherche (DGER) du ministère chargé de l'agriculture ; la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) du ministère chargé de la justice ; le service interministériel des Archives de France, dépendant du ministère chargé de la culture ;
- des fondations et associations mémorielles : Fondation de la Résistance, Fondation pour la mémoire de la Déportation, Fondation de la France libre, Fondation pour la mémoire de la Shoah, Fondation Charles de Gaulle, Souvenir français, Fédération nationale André Maginot (FNAM), UNADIF-FNDIR, FNDIRP, ANACR, UDA, SFAADIR, UDCVR ;
- de certains établissements publics, opérateurs de l'État : l'Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG) ; l'Établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD) ; l'Institut national de l'audiovisuel (INA) ;
- l'Agence des établissements français à l'étranger (AEFE) ;
- le groupe « France Télévisions » (France TV) et la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) ;
- de nombreux musées, mémoriaux ou lieux de mémoire de la Résistance et de la Déportation, notamment : le Mémorial de la Shoah, le Mémorial du Camp des Milles, le Panthéon (géré par le Centre des monuments nationaux), le Musée de l’Armée, les musées du réseau Musée de la Résistance nationale, le Centre d'histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon, le Musée de la Libération de Paris - Musée du général Leclerc - Musée Jean Moulin, le Musée de l'Ordre de la Libération, le Mémorial de Caen, La Coupole centre d’histoire et de mémoire du Nord-Pas-de-Calais, le Mémorial du camp de Rivesaltes, la Maison d’Izieu-Mémorial des enfants juifs exterminés, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon, le Centre de mémoire d’Oradour-sur-Glane, ainsi que les Hauts lieux de la mémoire nationale gérés par l’ONaCVG (Mémorial du Mont-Valérien, Mémorial du camp de concentration de Natzweiler-Struthof, Mémorial de la prison de Montluc, Mémorial du Mont Faron, Mémorial des martyrs de la Déportation) ;
- de nombreux élus locaux, représentés notamment par l'Assemblée des départements de France (ADF) ;
- d'association d'enseignants, telle l'Association des professeurs d'histoire et de géographie (APHG) ;
- de personnalités de la Résistance et de la Déportation, d'universitaires et de nombreux enseignants du second degré en activité ou retraités ;
- des correspondants des services déconcentrés de l'éducation nationale qui servent de relais entre les établissements scolaires, les jurys académiques et le ministère chargé de l'éducation nationale.