Accédez aux ressources directement depuis les compétences, savoirs, activités professionnelles, centres d'intérêt des référentiels, ainsi qu'aux sujets d'examen et séminaires nationaux.
publié le 14 déc 2017 par Thomas BRIERE
Dans le cadre du démantèlement d’un réacteur à neutrons rapides (RNR) dont l’arrêt a été prononcé en 1996, l’exploitant va produire occasionnellement des effluents sodés de concentrations très variables, comprises entre 0,4 g/l et 440 g/l. Ces effluents proviennent de différents chantiers :
Les effluents pourront être contaminés par la présence de tritium (sodium secondaire) ou par d’autres radioéléments (sodium primaire).
Le volume d’effluents à traiter est de l’ordre de 50 m3 par an. Le flux de production n’est pas régulier, la neutralisation se fait donc par lots (« batch »).
Ils seront acheminés vers une bâche de stockage de 30 m3 dans l’attente de leur traitement.
Une installation de traitement d’effluents existe d’origine, cependant les effluents fortement basiques ne peuvent pas être neutralisés en ligne dans l’installation existante car celle-ci ne peut traiter au delà d’un pH 11. Le site ne peut actuellement pas fonctionner avec l’installation existante au vu du type d’effluents qui sera à neutraliser (pH > 11).
L’objet de l’étude est définir un procédé afin de ramener le pH dans une plage admissible (7>pH>9) afin de pouvoir gérer les effluents dans l’actuel BTE. Un ancien local sera démantelé au préalable afin d’accueillir la nouvelle installation de pré-neutralisation. Le commanditaire souhaite que les éléments de fixations du nouveau réacteur s’adaptent aux fixations existantes restantes de l’ancienne bâche et que le processus ne produise pas d’effluents supplémentaires, ce qui exclu l’idée de diluer les effluents présentant une concentration élevée.
L'étude comporte 4 parties distinctes :