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publié le 19 juin 2018 par Jean-Christophe DUCHATEAU
Une entreprise de traitements de surfaces, sous-traitante de l’industrie automobile, réalise des traitements sur des embouts d’allume-cigare.
Les traitements de surfaces effectués consistent en un dépôt de cuivre en milieu cyanuré de 6 µm d’épaisseur suivi d’un nickel brillant également de 6 µm d’épaisseur sur les embouts en acier ; ceux-ci doivent être protégés contre la corrosion, résister à l’abrasion, et présenter un aspect esthétique. Ci-dessous, à gauche l’embout brut et à droite l’embout traité prêt à être assemblé avec les autres pièces constituant l’allume-cigare.
L’embout a un diamètre de 22 mm, une longueur de 24 mm. Le nombre de pièces à traiter, pour ce sous-traitant, est de l’ordre de 10 000 pièces par jour. L’entreprise, soucieuse de préserver l’environnement et la santé de son personnel, souhaite remplacer le bain de cuivre cyanuré par un bain de cuivrage alcalin sans cyanure. Par la suite, elle n’aura plus de cyanure dans son atelier. Toutefois, cette volonté ne doit pas entraîner une baisse de qualité provenant d’une éventuelle mauvaise adhérence du nouveau dépôt de cuivre. Le test choisi pour vérifier l’adhérence des dépôts consiste, sur quelques pièces du lot, à écraser le cylindre entre deux mors parallèles.
Le sujet proposé au candidat comprend six parties :