Les métamorphoses de la parole à l’heure du numérique
La 5e édition du Rendez-vous des lettres portait sur « Les métamorphoses de la parole à l'heure du numérique », les 17 et 18 novembre 2014, à la BnF, et le 19 novembre 2014, au lycée d'État Jean-Zay.
Les enregistrements vidéos des conférences, tables-rondes et ateliers, ainsi que la brochure pour enseigner les lettres avec le numérique « Enseigner l'oral à l'heure du numérique » sont disponibles.
Programme
Après avoir centré les précédentes éditions du Rendez-vous des lettres sur les transformations du livre, de la lecture, de l’écriture et de l’image à l’heure du numérique, il a semblé intéressant d’aborder cette année ces transformations du point de vue de la parole et des pratiques de l’oral en classe.
Après avoir centré les précédentes éditions du Rendez-vous des Lettres sur les transformations du livre, de la lecture, de l’écriture et de l’image à l’heure du numérique, il a semblé intéressant d’aborder cette année ces transformations du point de vue de la parole et des pratiques de l’oral en classe. La mutation culturelle que constitue le développement des outils et des usages numériques tient en partie à leur caractère multimodal : réunissant textes, images et sons dans des productions accessibles à chacun sur des supports mobiles et connectés aux réseaux, les technologies numériques nous permettent, en réception comme en production, de passer d’un mode d’expression et de représentation à l’autre. Ils facilitent ainsi, dans les pratiques pédagogiques et les apprentissages, l’intégration des différents médias, et peuvent permettre de rééquilibrer le rapport entre l’oral et l’écrit dans l’approche de la littérature et de la langue.
C’est en effet à la parole comme expression orale, verbale, de la pensée qu’est consacré ce séminaire, et aux voies nouvelles que lui ouvre le numérique par les transformations de la relation entre l’écrit et l’oral qu’il favorise. La révolution numérique a notamment pour conséquence d’effacer peut-être, ou de redistribuer du moins, les grandes oppositions entre l’écrit et l’oral, la parole et la musique, l’intime et le public. Notre tradition scolaire s’est fondée sur la transmission d’œuvres écrites, du sens et des valeurs qu’elles portent. Elle est bien le lieu d’une institution des élèves dans l’écrit, mais cette transmission vise une réappropriation qui passe aussi par la parole, tant celle des élèves que celle des professeurs, parole dont il ne faut pas méconnaître le rôle essentiel dans la construction des connaissances.
C’est par cette parole que passe aussi le rapport aux œuvres, dans l’étude et le commentaire, mais aussi dans des exercices qui favorisent ce qu’on pourrait appeler une expérience des savoirs et qui sollicitent, avec la voix et le geste, avec la musique et le chant, des capacités d’émotion et d’expression. Les outils numériques d’enregistrement et de diffusion peuvent sans doute être utilement mis au service d’un véritable travail de la parole et d’un entraînement des compétences d’oral, de pratiques qui invitent les élèves à parler les textes, à les musiquer et à en éprouver, dans ces activités, la qualité rythmique et sonore. Ils pourront peut-être retrouver dans cet exercice la parenté native entre parole et musique, d’abord indissociables selon le Rousseau de l’Essai sur l’origine des langues, unies dans l’émotion et marquées par les mêmes accents des passions qu’elles expriment, puis se distinguant à mesure qu’elles se perfectionnent et se spécialisent ; ils pourront, en associant parole et musique, en s’incorporant les textes par le travail de la diction, emprunter des voies de l’intelligence qui ne soient pas seulement celles de la description et de l’analyse des procédés, et habiter plus intimement la langue et les œuvres.
Si la parole, portée par la voix, donne corps à la langue et se fait l’écho d’une singularité, elle est aussi la matière même de beaucoup des échanges en société. Sur cet axe se sont disposées, par exemple, la confession auriculaire, mais aussi la conversation, raffinée jusqu’à l’art de vivre, l’éloquence liée à l’exercice de la citoyenneté dans la cité antique et longtemps instituée dans l’école par l’enseignement de la rhétorique. Comment l’usage massif des technologies numériques désormais redistribue-t-il les rôles ? Que devient l’éloquence à l’heure des forums sur la toile, la conversation à l’heure des SMS, des réseaux sociaux et de Tweeter ? Qu’en est-il des échanges dans lesquels se nouent les relations d’ « amitié » ? Ne reste-t-il que la radio pour faire entendre, dans une relation d’écoute à la fois publique et intime, le charme des voix et des paroles portées sur les ondes ?
L’enseignement de l’oral est encore peu développé dans les écoles, les collèges et les lycées, et si les élèves n’arrivent pas à l’école sans quelque maîtrise de la parole, celle-ci est à enrichir et à polir, avant même qu’ils n’accèdent à l’écrit. Le recours au numérique peut sans doute faciliter l’enseignement de l’oral, pour donner aux élèves plus d’assurance dans les échanges sociaux, mais aussi pour les engager dans une relation plus personnelle aux textes littéraires, par des voies qui ne soient pas uniquement celles de l’analyse et du commentaire. Faire place de manière plus importante à la parole des élèves dans l’école, c’est en effet leur permettre d’entrer dans les œuvres, pour que les paroles qui y sont inscrites trouvent dans ces voix nouvelles à se porter plus loin. Dans leurs voix, ou plutôt dans leur parole même : si la parole est une voie vers l’écrit, l’écrit n’a de voix que dans cette parole de vivant.
Allocutions d'ouverture et présentation des journées
- Catherine Becchetti-Bizot, inspectrice générale de l'éducation nationale chargée d'une mission sur les nouvelles pédagogies liées aux usages du numérique
- Paul Raucy, inspecteur général de l'éducation nationale, doyen du groupe lettres
Anne Vibert et Olivier Barbarant, inspecteurs généraux de l'éducation nationale, groupe lettres
Vidéos des conférences et tables rondes
Conférence inaugurale
Conférence inaugurale &laqup; La voix, l'écrit, la trace »
Arlette Farge, directrice de recherches, CNRS, rattachée au centre de recherches historiques de l'EHESS
Présentation de ressources de la BnF
« Les archives de la parole », présentation de ressources de la BnF
Pascal Cordereix, conservateur en chef, département audiovisuel, BnF
Thème 1 : parole écrite, parole orale
Animateur : Lucile Trunel, conservateur en chef, chef du service de l’action pédagogique, BnF
Verba volant, scripta manent : si cette opposition structure, dans l’école et au-delà, les représentations communes, la hiérarchie qu’elle implique semble perdre de sa netteté à l’heure où le caractère multimodal des instruments, des productions et des usages numériques permet de réunir l’oral et l’écrit sur les mêmes supports et dans les mêmes œuvres, de créer un continuum entre l’un et l’autre,
d’archiver la parole et de faire parler les textes. En leur adjoignant des voix, en facilitant l’enregistrement des lectures et des interprétations personnelles, les outils numériques semblent ouvrir aux élèves de nouvelles voies d’accès aux textes, leur permettre de renouer avec une certaine tradition de la littérature orale, rendant peut-être ainsi à la parole orale un rôle majeur dans la découverte et l’appropriation de la parole écrite des œuvres, en ranimant les voix qui y dorment, en réchauffant les paroles gelées pour les faire entendre et les confier à d’autres voix.
Thème 1 - Partie 1
Extrait récité de l'Odyssée, dans la traduction de Victor Bérard, extraits commentés par Bruno de La Salle.
Thème 1 - Partie 2
Christophe Ronveaux, maître d’enseignement et de recherche à l’université de Genève
Que peuvent apporter les outils numériques à la lecture à haute voix des textes littéraires ?
L'exemple de la fable de La Fontaine, Le loup et l'agneau
Thème 1 - Partie 3
Olivier Barbarant, inspecteur général de l’éducation nationale
Lire une œuvre, n'est-ce pas tenter de retrouver une parole et une voix dans l'écrit ? Qu'est-ce qui, dans l'écriture, porte cette parole ?
Thème 1 - Partie 4
Jean Bellorini, dramaturge et metteur en scène
Comment le théâtre peut-il dégeler les paroles ? De la lecture silencieuse à la parole mise en voix et mise en espace
Thème 1 - Partie 5
Présentation d'actions pédagogiques
Thème 2 : parole, musique, voix
Animateur : Patrick Laudet, inspecteur général de l’éducation nationale, groupe des Lettres
Si la parole peut ranimer la lettre, c’est aussi parce qu’elle est portée : par une voix qui la profère et lui donne corps, par le chant qui la module, par la musique qui souvent l’accompagne d’effets mélodiques et harmoniques. Émission de voix articulée, la parole peut constituer le matériau de créations qui jouent musicalement de ses rythmes, de ses inflexions, de son volume, mais qui, plus souvent, en font valoir ensemble et l’une par l’autre les propriétés sonore et sémantique, exploitant ainsi la double dimension de la parole. Qu’est-ce que la musique ou le chant apportent à la parole ? Comment entrent-ils ne résonance avec elle ? Dans le champ pédagogique, les outils numériques facilitent le traitement de la parole, le montage des voix et de la musique : le travail d’illustration musicale ou plus largement la prise en compte de la dimension prosodique de la parole peuvent permettre une appréhension plus complète et plus sensible de la langue et des œuvres et développer la créativité des élèves.
Thème 2 - Partie 1
Présentation de la matinée par Patrick Laudet, inspecteur général de l'éducation nationale, groupe lettres
Thème 2 - Partie 2
Entretien entre Henri de Rohan-Csermak, inspecteur général de l'éducation nationale, et Mathias Auclair, conservateur de la Bibliothèque-musée de l'Opéra (BnF)
Thème 2 - Partie 3
Etienne Gégout, expert numérique, DNE
Présentation d'une action pédagogique
Oralisation et accompagnement musical d'une lettre de poilu
Thème 2 - Partie 4
Nathalie Piégay, professeur à l’université Denis Diderot (Paris VII)
L'exemple de la poésie de Louis Aragon ; la mise en chanson comme forme d'interprétation de cette poésie
Thème 2 - Partie 5
Fabrice Butlen, ycée du Parc, académie de Lyon
Présentation d'une action pédagogique : accéder à la poésie antique par le chant
Mise en chanson d'un extrait d'un poème de la poétesse grecque Sappho, Ode de la jalousie ; mise en voix d'un extrait de poème du poète romain Catulle, sur la scène du Grand auditorium
Thème 2 - Partie 6
Charles Delattre, maître de conférences, université Paris Ouest-Nanterre
Faire résonner une langue ancienne : l'apport des chansons pour apprendre le grec ancien
Une expérience d'oralisation du latin ou du grec
L'exemple de La chanson de Seikilos inscrite sur une stèle datant de la fin du IIème siècle av. J.-C. conservée au Nationalmuseet de Copenhague
Thème 2 - Partie 7
Entretien avec Benjamin Lazar, metteur en scène et comédien
Pourquoi restituer la prononciation du XVIIe siècle ? Propos illustrés par une mise en voix de la fable de Jean de La Fontaine Les Animaux malades de la peste
Thème 2 - Partie 8
Bertrand Bonnieux, chargé de collections Documents sonores au département audiovisuel, et Joël Huthwohl, conservateur général, directeur du département des arts du spectacle
La voix d'Edith Piaf, autour de l'exposition Piaf programme en 2015 à la BnF
Thème 2 - Partie 9
Thierry Grillet, délégué à la Diffusion culturelle de la BnF
Cinéma direct, cinéma-vérité, vidéo : prendre la parole par l'image
Thème 3 : parole intime, parole publique
Animateur : Renaud Ferreira, inspecteur général de l’éducation nationale, groupe des Lettres
La parole est par définition publique dans la mesure où elle s’adresse à qui l’écoute et éventuellement y répond. Mais elle est aussi intimement personnelle et singulière. Dans la conversation, qui est – ou fut – un art, le charme doit beaucoup à la présence musicale de la voix. Dans l’éloquence elle-même, tout ce qui tient au souffle, à la diction, à l’actio, est déterminant. A l’heure de la dématérialisation numérique, qu’en est-il de cette dimension corporelle ? Qu’en est-il même de l’expression d’une parole publique, qui se forme et se joue sur des forums qui n’existent plus que sur le réseau ? Les échanges privés, mais aussi l’expression des opinions sur la toile passent par une forme de parlécrit – une parole qui s’écrit mais ne se différencie plus guère de l’oral des échanges courant. Quant à l’oral public, celui des médias, mais aussi du discours politique, ce n’est plus un oral élaboré, construit, développé dans les formes qui étaient celles de l’éloquence : celles d’un écrit parlé. Phénomène d’entropie et dégradation de la parole publique ? Perte de présence dans la parole intime ? Reste toutefois la radio, qui tient le paradoxe d’une parole adressée à tous et en absence et qui trouve en chacun une écoute intime.
Quels genres et quelles formes de l’oral l’école peut-elle cultiver, et avec quels outils, pour maintenir une certaine diversité de la parole ?
Thème 3 - Partie 1
Valérie Jeanne-Perrier, maître de conférences au CELSA
Introduction de l'après-midi de la deuxième journée par Renaud Ferreira, inspecteur général de l'éducation nationale, groupe lettres
Thème 3 - Partie 2
Serge Tisseron, psychiatre, psychanalyste, chercheur, université Denis Diderot (Paris VII)
Les échanges sur la toile, outils et applications : une mise en perspective historique
La persistance d'une grande discrète omniprésente : pour une petite historiographie de la parole dans les médias, de la presse aux apps
Thème 3 - Partie 3
Sophie Nauleau, productrice radio à France Culture : entretien avec Olivier Barbarant concernant la mise en onde de la littérature, la parole publique, l’écoute intime.
L'intime et l'extime à l'heure de la communication numérique
Thème 3 - Partie 4
Anne Vibert, inspectrice générale de l’éducation nationale
Parole publique et contraintes numériques, de nouveaux formats pour l'éloquence ?
Réflexions sur les trois éloquences (de la chaire, du barreau, de la tribune) appuyées sur des extraits de captation du discours de M. Robert Badinter à l'Assemblée Nationale pour l'abolition de la peine de mort
Thème 3 - Partie 6
Présentations d'actions pédagogiques
Thème 4 : enseigner l'oral
Animatrice : Anne Vibert, inspectrice générale de l’éducation nationale
L’oral reste dans l’école un objet introuvable, présent à la fois partout et nulle part. Sa place est constamment réaffirmée dans les programmes mais on ne parvient pas à en construire un véritable enseignement, ni à définir une progression dans les acquisitions. La prise de parole étant toujours liée à une situation, l’enseignement de l’oral relève à la fois d’une approche linguistique et pragmatique. La notion de genre de l’oral réunit ces deux composantes et permet peut-être de mieux identifier l’objet à enseigner. Mais la question de la langue orale reste trop souvent le point aveugle de nos pratiques. Y a-t-il une grammaire de l’oral et doit-elle s’enseigner ? Langue écrite et langue orale ne doivent-elles pas se concevoir dans l’école comme relevant d’un continuum qui permet de passer des échanges courants à un oral scriptural ? Quel profit peut-on tirer, dans l’enseignement de la langue maternelle, de l’enseignement de l’oral dans les langues vivantes et en français langue étrangère ?
Thème 4 - Partie 1
Paul Cappeau, professeur à l’université de Poitiers
Table ronde « Y a-t-il une grammaire de l'oral ? S'enseigne-t-elle ? »
Thème 4 - Partie 2
Viviane Bouysse, inspectrice générale de l’éducation nationale
Table ronde « L’enseignement de l'oral à l'école maternelle »
Thème 4 - Partie 3
Christian Mendivé, IA-DAASEN de Guyane
Table ronde « Le rôle de l'oral dans l'enseignement du français langue étrangère et du français langue seconde »
Thème 4 - Partie 4
Bruno Maurer, professeur à l’université de Montpellier III
Table ronde « Les actes de parole périlleux et la prise en compte des enjeux pragmatiques de l'oral »
Conférence de clôture
Conférence de clôture « Les nouveaux langages inventés par le XXe siècle »
Jean-Claude Carrière, réalisateur et scénariste
Vidéos des ateliers pédagogiques
Atelier « Préparer un oral d'examen à l'aide du numérique »
Atelier « Préparer un oral d'examen à l'aide du numérique » - Partie 1
La construction en trois ans d'une méthodologie de l'oral intégrée à une pédagogie de projet ; l'accompagnement du travail dans une classe de troisième
Atelier « Préparer un oral d'examen à l'aide du numérique » - Partie 2
La préparation de l'oral de l'EAF en classe de première
Atelier « Oral et maîtrise de la langue »
Atelier « Oral et maîtrise de la langue »
- Le Voyage d'Ulysse : quand l'enregistrement devient le brouillon de la parole
- Action pédagogique menée en Guyane pour travailler la production orale en continu, avec des élèves non francophones d'une classe d'accueil du collège Omeba Tobo de Kourou
Atelier « Noter, parler, écrire, réécrire »
Atelier « Noter, parler, écrire, réécrire » - Partie 1
- Le passage par l'oral pour un travail écrit comme passerelle stimulante pour les élèves
- L'exemple d'un projet d'écriture d'une nouvelle fantastique mené avec des élèves de 4ème et commencé au musée du Louvre
Atelier « Noter, parler, écrire, réécrire » - Partie 2
De la « petite musique du style » à la réécriture en passant par des mises en voix, pour amener des élèves de seconde à rédiger le portrait d'un personnage à la manière de Balzac
Atelier "Journaux et docu-fictions à l'antique »
Atelier « Journaux et docu-fictions à l'antique » - Partie 1
- Créer un documentaire-fiction en plusieurs épisodes sur Cicéron, en classe de troisième, dans le cadre d'une séquence intitulée « arma togae cedant, l'éloquence à Rome »
- Mise en œuvre d'une tâche complexe
Atelier « Journaux et docu-fictions à l'antique » - Partie 2
- Conduire des lycéens à réaliser un journal télévisé à l'époque romaine
- Projet construit pour une classe de première
Atelier « Créations sonores numériques »
Atelier « Créations sonores numériques » - Partie 1
Le projet pédagogique i-voix : un échange eTwinning, dont le cœur est un blog, conçu comme un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange (http://www.i-voix.net)
Atelier « Créations sonores numériques » - Partie 2
Quand la lecture se donne à voir et à entendre : la création d'une œuvre numérique en classe de troisième
Atelier « Créations sonores numériques » - Partie 3
J'te dérange ? - Non, non... : explications podcastées d'une œuvre sonore de Jean-Charles Massera en vue de l'oral du bac, en partenariat avec Jean-Charles Massera, auteur
Atelier « Mises en voix, mises en scène »
Atelier « Mises en voix, mises en scène »
- Comment rendre compte de sa lecture par une mise en voix personnelle et/ou collective en lycée professionnel
- Parcours de lecture de Compagnie K de William March, un récit qui repose sur un dispositif choral de témoignages de soldats racontant leur expérience du combat
- Projet mis en œuvre dans 4 lycées professionnels de l'académie de Toulouse
Brochure - Enseigner les lettres avec le numérique
« Enseigner l'oral à l'heure du numérique »
Comment tirer parti d’une pléiade d’outils numériques et de ressources multimodales qui se généralisent pour les mettre au service des apprentissages et les « scolariser » ?
L’usage des plateformes, des réseaux numériques fait bouger les frontières entre l’écrit et la parole et décuple les possibilités de scénarios pédagogiques pour développer l’enseignement de l’oral. Comment encourager et faciliter cet enseignement à l’heure du numérique ?
Toutes ces fiches illustrent le profit que l’enseignant peut retirer des ressources numériques en ligne, des sites et banques de textes lus, de même que des outils, matériels et logiciels, qu’il serait long d’énumérer ici, comme la baladodiffusion, l’enregistrement vocal, le traitement et le montage du son et de l’image, la création de diaporamas ou de livres-audio, ou encore l’utilisation quotidienne des appareils mobiles : baladeurs avec micros, casques ou écouteurs, tablettes numériques ou ordiphones avec leurs nombreuses fonctions d’enregistrement, comme le dictaphone.