Le contrôle continu des candidats scolaires au baccalauréat général ou technologique

Mis à jour : mars 2024

40 % de la note du baccalauréat (général ou technologique) est constitué des résultats obtenus en classe, dans le cadre du contrôle continu, pendant les deux années du cycle terminal, dans les enseignements obligatoires ne faisant pas l’objet d’une épreuve terminale. Les enseignements optionnels sont également évalués en contrôle continu.

La prise en compte du contrôle continu pour le baccalauréat a pour objectif de valoriser le travail régulier des élèves. Le projet d’évaluation établi par l’établissement précise les modalités d’organisation de ce contrôle continu. Ce projet est porté à la connaissance de l’élève et de sa famille. Il précise notamment le cas des situations d’absence de l’élève.

Les candidats ne suivant aucune scolarité et les candidats inscrits dans un établissement privé hors contrat ou au CNED en scolarité libre passent des évaluations ponctuelles au titre de ce contrôle continu, dans les enseignements correspondants.

Pour en savoir plus sur l’organisation du baccalauréat, vous pouvez consulter les pages éduscol dédiées à la voie générale et à la voie technologique.

La qualité du contrôle continu

La valeur certificative des notes prises en compte dans le cadre du contrôle continu implique de porter une attention renforcée à la solidité et à la représentativité des moyennes des élèves. Elle suppose également une transparence dans la communication de règles partagées. 

Le projet d’évaluation

En début d’année scolaire, un projet d’évaluation, élaboré dans chaque lycée par l’équipe pédagogique, fixe des principes communs à l’évaluation des élèves et les modalités d’évaluation des élèves dans tous les enseignements de première et de terminale. Il est porté à la connaissance de l’élève et de sa famille.

Il précise notamment quelles évaluations sont prises en compte dans le calcul de la moyenne périodique, le nombre minimal de notes pour qu’une moyenne trimestrielle périodique soit significative, l’organisation de l’évaluation de remplacement en cas d’absence de moyenne annuelle significative.

En définissant des modalités d’évaluation partagées, le projet d’évaluation de l’établissement garantit l’égalité de traitement des élèves pour l’obtention du baccalauréat et pour le dossier Parcoursup. Il contribue à un dialogue serein avec les élèves et leur famille.

La validation des moyennes périodiques par le conseil de classe

Les moyennes périodiques (trimestrielles ou semestrielles) prises en compte dans le contrôle continu sont attribuées par les professeurs, entérinées en conseil de classe, transmises aux familles dans les bulletins périodiques, puis renseignées dans le livret scolaire de l’élève (LSL). Ce livret scolaire est consultable par l’élève avant transmission au jury du baccalauréat notamment par les services en ligne accessibles depuis Educonnect.

En respect des dispositions prévues par le projet d’évaluation, les professeurs s’assurent, tout au long de l’année scolaire, de la solidité et de la représentativité des moyennes périodiques et peuvent proposer des remédiations en cas de difficulté.

Dans chaque enseignement concerné, la moyenne annuelle est validée lors du dernier conseil de classe de chaque année du cycle terminal (fin de première et fin de terminale), et prise en compte pour le baccalauréat en l'arrondissant au dixième de point supérieur.

Lorsqu'un candidat scolaire ne dispose pas d'une moyenne annuelle dans un ou plusieurs enseignements, une évaluation de remplacement est organisée par le chef d'établissement dans le ou les enseignements correspondants.

Les évaluations de remplacement pour les candidats scolaires ne disposant pas de moyenne annuelle

Lorsqu’un élève est convoqué à une évaluation de remplacement :

  • la note qu’il obtient est prise en compte pour le baccalauréat à la place de la moyenne annuelle dans chaque enseignement concerné ;
  • son livret scolaire ne mentionne pas de moyenne annuelle. Le jury est ainsi informé du fait que la note qui lui est transmise résulte d’une évaluation de remplacement.

Si la moyenne manquante est celle de l'année de première, l’évaluation ponctuelle est organisée avant la fin de l’année scolaire de première et porte sur le programme de la classe de première. Si la moyenne manquante est celle de l'année de terminale, l'évaluation ponctuelle est organisée avant la fin de l'année de terminale et porte sur le programme de terminale.

Lorsque le candidat scolaire est inscrit auprès du centre national d’enseignement à distance (Cned) en scolarité réglementée complète ou pour un ou plusieurs enseignements, les évaluations de remplacement sont organisées par le recteur d’académie.

Le format de l'évaluation peut être construite sur celui de l'évaluation ponctuelle prévue pour les candidats individuels. Les professeurs qui font passer les évaluations peuvent utiliser les sujets de la banque nationale numérique. La note obtenue par l'élève à cette évaluation de remplacement est retenue en lieu et place de la moyenne annuelle manquante.

Dans le cas d'une absence dûment justifiée à cette évaluation de remplacement, le candidat est à nouveau convoqué. Si l'absence n'est pas dûment justifiée, la note zéro est attribuée pour cet enseignement.

La commission d'harmonisation

Les moyennes annuelles retenues pour le baccalauréat au titre des enseignements ne faisant pas l'objet d'une épreuve terminale, qu'il s'agisse des enseignements obligatoires ou d'enseignements optionnels, sont transmises à une commission d'harmonisation.

Présidée par le recteur d'académie ou le représentant qu'il désigne, cette commission est mise en place dans chaque académie. Elle est composée d'inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux et de professeurs de l'enseignement public ou privé sous contrat, nommés par le recteur d'académie pour chaque session du baccalauréat. Elle se réunit à la fin de chaque année scolaire du cycle terminal.

Elle prend connaissance des résultats présentés au baccalauréat par les candidats dans les enseignements ne faisant pas l'objet d'une épreuve terminale (moyennes annuelles des candidats scolaires ou notes d'évaluations ponctuelles des candidats individuels) et procède si nécessaire à leur harmonisation. La commission est attentive notamment aux cas de discordance manifeste entre la moyenne des élèves d’un établissement par rapport au reste de l’académie. Pour mener ses travaux, la commission dispose d’éléments statistiques sur les deux années précédant la session.

Cette commission d’harmonisation peut décider de modifier une moyenne annuelle à la hausse comme à la baisse. À l'issue de ses travaux, la commission communique les notes harmonisées au jury du baccalauréat, lequel arrête définitivement la note finale de chaque candidat. 

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