Le sujet zéro d’une épreuve finale permet aux professeurs et aux élèves d’avoir un repère sur la certification des compétences du diplôme visé.
Il n’est en aucun cas un modèle qui se veut exemplaire sous forme d’un sujet type que les auteurs futurs devraient obligatoirement suivre.
Il a pour vocation de montrer les changements qui attendent les candidats sur le fond et sur la forme de l’épreuve.
Les sujets, présentés ici, sont à considérer comme plutôt longs et assez difficiles dans leur globalité.
Il s’agit de montrer un certain niveau scientifique attendu, notamment en comparaison de la voie STI2D.
Ces sujets doivent permettre aux enseignants de pratiquer une didactique adaptée à des élèves de la voie S basée sur un savant mélange d’activités théoriques, dirigés et pratiques, pour leur permettre d’être capable de répondre aux problématiques techniques.
Les auteurs fournissent aux enseignants et aux élèves deux fichiers correspondant à de « bonnes copies » voire de « très bonnes copies » qui auraient pu être rédigées par un candidat.
Bien évidemment, là encore, les auteurs sont conscients que peu d’élèves peuvent réaliser un travail similaire en si peu de temps.
Ces « bonnes copies » sont là pour montrer aussi le type de réponses attendues au-delà du niveau de celles-ci.
L’outil pédagogique que constitue le sujet zéro, vise, pour le professeur, à lui donner des pistes possibles de compétences à développer pour que l’élève, futur étudiant, réussisse dans les meilleures conditions dans le supérieur.
Les auteurs ont pris en compte, à partir des recommandations de l’inspection générale, les éléments nouveaux du programme :
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mise en évidence des écarts entre le souhaité, le simulé et le réalisé ;
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utilisation d’un support d’étude pas uniquement mécatronique ;
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mise en avant des compétences : modéliser, analyser, exploiter et synthétiser ;
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utilisation d’un modèle multiphysique pour les simulations ;
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utilisation des approches énergétique et dynamique.
Voir aussi les actes du séminaire Rénovation de l’enseignement spécifique des sciences de l’ingénieur - Mars 2012 - Paris