André-Marie Ampère et la découverte de l’électrodynamique
Dès 1801, Ampère a l’intuition fulgurante que magnétisme et courant électrique sont deux facettes différentes du même phénomène. En 1820, sa vie est bouleversée par l’expérience d’Œrsted. Pour en proposer une explication, Ampère suppose avec audace l’existence de courants électriques dans les aimants. Avec frénésie, il n’a alors de cesse de concevoir de nouveaux dispositifs expérimentaux pour prouver la véracité de son hypothèse et établir la formule élémentaire et universelle qui fera de lui le « Newton de l’électricité ».
Cet article est consacré à la découverte de l’électrodynamique par André-Marie Ampère dont nous fêtons les 200 ans. Son début a pour objectif de décrire le paysage scientifique de ce début de XIXème siècle, en particulier dans les domaines de l’électricité et du magnétisme. Ce contexte historique souligne la singularité d’André-Marie Ampère alors qu’il développe dès 1801 une pensée scientifique propre. La suite de cet article a pour objet de décrire les deux périodes très fécondes qu’André-Marie Ampère consacra à l’électromagnétisme, et de développer de façon approfondie la démarche scientifique qui le mena à la découverte de l’électrodynamique.
Contenu de la ressource :
- Le contexte historique
- La découverte de Œrsted
- André-Marie Ampère (1775-1836)
- La période septembre 1820 – janvier 1821
- A la recherche d’une loi mathématique
- Conclusion
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