Sources de l’histoire d’Alexandre le Grand

L’histoire d’Alexandre de Macédoine est une histoire en mouvement. Des sources nouvelles, dans le domaine de l’épigraphie et de l’archéologie, sont mises à jour, inscriptions en Asie mineure, vestiges divers ou encore monnaies. Des approches et des lectures autres des textes, en harmonie avec une meilleure compréhension de la monarchie des Macédoniens, de l’univers politique et guerrier des Achéménides, sont à l’origine d’interrogations et d’interprétations nouvelles sur des questions essentielles et difficiles comme les origines de l’expédition en Asie et les desseins d’un Alexandre toujours en devenir, véritable « force qui va », roi des Macédoniens, hégémôn des Grecs et stratègos autokratôr, puis roi d’Asie, et, enfin, kosmokrator. Sans oublier les formes des diverses résistances et leur importance, l’administration et le gouvernement des territoires conquis, et, enfin, au sein de l’empire, les relations particulièrement complexes entre les Orientaux et les Grecs…

1. Les sources premières, écrites, dont se sont inspirées les histoires que nous possédons, ont été perdues. Seuls quelques fragments nous sont parvenus. Il s’agit, entre autres choses, des histoires rédigées par les contemporains d’Alexandre, les historiens Compagnons. Parmi ces historiographes : Callisthène d’Olynthe, Anaximène de Lampsaque, Clitarque, Ptolémée fils de Lagos, Aristobule de Cassandréia. Ces deux derniers se distinguent par la qualité de l’information dans le domaine de la guerre et de l’administration politique et bureaucratique : Ptolémée et Aristobule, sources principales d’Arrien, ont eu accès aux documents officiels, comme, par exemple, les Éphémérides royales – les « Journaux » du roi –, où étaient notés, jour après jour, tous les faits et gestes du roi, les rencontres, les entretiens, les lettres, ou encore, évidemment, des témoignages oraux. Mais, beaucoup de lettres ou de discours attribués à Alexandre sont des faux ou encore des reconstitutions à partir de documents qui ont été définitivement perdus. Par ailleurs, à propos de certains silences – comme sur le rôle d’Antigone le Borgne, par exemple, et la fameuse contre-attaque perse au moment du siège de Tyr –, à propos de certaines différences entre les récits d’Arrien, d’une part, et de Diodore et Quinte-Curce, d’autre part, certains historiens contemporains comme W. W. Tarn n’ont pas hésité à évoquer la possibilité de ce qu’il a appelé la « source des mercenaires » et de leur utilisation par les historiens anciens. Selon cette hypothèse – elle a été rejetée depuis par L. Pearson et P. A. Brunt –, les sources anciennes se seraient appuyées sur des informations fournies par les mercenaires grecs de Darius, réunies, selon Tarn, dans un ouvrage rédigé par un de ces mercenaires, peut-être même Patron, leur chef…

• Les Bématistes (bèmatistai) ou Arpenteurs, qui tiennent le journal des Stathmoi, les Étapes, notent non seulement les distances, mais font aussi des observations sur les peuples rencontrés et décrivent les pays traversés, la faune et la flore. Ces renseignements sont, pour Alexandre, d’une utilité extrême pour ses choix tactiques et stratégiques. Un exemple révélateur de ces arpentages est donné par Strabon (III, 1, 23-26) qui se fonde sur des Itinéraires cités par Ératosthène et dont certains sont sans auteur. Ainsi, depuis les Portes Caspiennes jusqu’à l’Euphrate les distances déjà consignées sont de 10 000 stades. Ératosthène donne également ces distances, mais, progressant par segments, il commence, cette fois, par l’Euphrate et Thapsaque. Jusqu’au Tigre : 2 400 stades. Du Tigre, par étapes, en passant par Gaugamèles, le Lycos, Arbèles et Ecbatane, jusqu’aux Portes Caspiennes : 10 000 stades avec 300 en plus. Après la section Nord, la section Sud. Les mesures le long des côtes sont difficiles à prendre parce que le Golfe Persique forme une échancrure, mais, en ligne droite, depuis Babylone jusqu’aux frontières de la Perse et de la Carmanie, en passant par Suse et Persépolis, on obtient 9 200 stades

Des mirabilia aussi : Amyntas parle du miel d’arbre ou miel aérien avec lequel, après l’avoir mouillé et filtré, est faite une boisson particulièrement douce (Athénée, XI, 102 [500 d]). Il décrit l’épitaphe gravée en lettres chaldéennes sur la stèle de Sardanapale, à Ninive, traduite en grec et mise en vers par Choirilos, – inscription dont parle également Polybe (VIII, 9-10) lorsqu’il blâme Théopompe pour ses propos jugés venimeux et inconséquents sur les Compagnons de Philippe.

Voici l’inscription (Athénée, XII, 39 [529 e – 530 a]) : « Moi je suis devenu roi et aussi longtemps que j’ai vu la lumière du soleil j’ai bu, j’ai mangé, j’ai servi Aphrodite, sachant que brève est la durée de la vie humaine et qu’elle a maints changements et maintes souffrances : des biens que je laisserai d’autres auront jouissance. Aussi moi n’ai-je laissé passé aucun jour sans faire ces choses ». 

Ailleurs, le même Amyntas évoque une énorme et invincible invasion de rats et les dégâts qu’ils occasionnent. Se mordant la queue les uns les autres pour former des chaînes solides, ils sont même capables de traverser des rivières (Élien, De la personnalité des animaux, XVII, 17). Baitôn rapporte que, par delà le pays des Scythes anthropophages, au fond d’une vallée de l’Himalaya, il y a, dans les forêts d’une région appelée Abarimôn, des hommes vivant au milieu des bêtes sauvages. Leurs pieds sont en sens inverse des jambes. Ils sont cependant d’une extrême vélocité. Ne pouvant vivre sous un autre climat que le leur, ils n’ont pu être amenés à Alexandre (Pline, Historia Naturalis, VII, 11)…

Parmi ces bématistes, dont on a quelques échos trop rares chez Strabon, Athénée, Élien, Pline, Hygin, ou Eusèbe : Baitôn (Les Étapes de l’expédition d’Alexandre), Diognète d’Érythrée, Philonidès de Crète, Amyntas (Les Étapes de l’Asie).

• Les seuls documents directs véritables sont inscrits sur la pierre dans les cités grecques, en Europe ou en Asie. Ainsi, par exemple, le texte du traité de la Ligue de Corinthe où sont spécifiées les conditions imposées aux cités grecques qui adhèrent à la Ligue de Corinthe, en 338. Ainsi, encore, une inscription à Chios, en Asie mineure, retranscrivant une lettre d’Alexandre au peuple de Chios pour définir, après le succès éphémère de la contre-attaque perse, les conditions du retour de l’île sous l’hégémonie macédonienne, le retour des bannis et l’institution d’une démocratie, le rôle de la flotte des gens de Chios au sein de la flotte grecque au service des Macédoniens, le traitement de ceux qui ont livré la cité aux Barbares…

2. Au-delà des sources indirectes, celles que l’on trouve chez les orateurs attiques par exemple, ou encore des moments divers et ponctuels dans l’Histoire de Polybe – les causes de son passage en Asie, la destruction de Thèbes, les effectifs de son armée en Orient, la bataille d’Issos, la prise et la résistance de Tyr et de Gaza, la fondation de cités en Asie, le rôle des Hétaires dans la conquête, les interprétations de Callisthène et son châtiment, ou encore la générosité d’Alexandre –, le premier récit complet sur Alexandre le Grand et des faits qui lui sont contemporains est celui de Diodore de Sicile, historien et compilateur du Ier siècle av. J.-C., contemporain de César et d’Auguste.

• Diodore puise ses sources chez Callisthène et Clitarque. Il raconte, dans le livre XVI de sa Bibliothèque historique, les événements survenus durant le règne de Philippe, fils d’Amyntas, jusqu’à sa mort. Le livre XVII commence à l’avènement d’Alexandre et se termine à la mort du conquérant à Babylone. Diodore ajoute à ce récit des actions du roi ce qui s’est accompli dans les régions connues du monde habité, pendant la même période. Diodore a, en effet, fait le choix de présenter les faits sous forme de synthèse respectant du début à la fin leur continuité. Ce qui intéresse Diodore, ce sont les faits à l’intérieur d’un cadre chronologique : le détail des faits en question révèle la grandeur et la gloire du conquérant.

• Plutarque de Chéronée est contemporain de Trajan et d’Hadrien. À la différence de Diodore, loin de rapporter en détail et avec précision les gestes d’Alexandre – et de César –, il les abrège. Il n’écrit pas des histoires, mais des biographies. L’essentiel est, pour lui, ailleurs. Ce n’est pas dans les actions les plus brillantes que se révèlent la vertu (arété) et le vice (kakia). Au contraire, un petit fait, simple mot, une plaisanterie dessinent mieux un caractère (èthos), qu’une bataille rangée avec des milliers de morts. Il faut, à la manière des peintres qui choisissent de saisir la ressemblance à partir du visage et des traits de la physionomie, pénétrer dans les signes distinctifs de l’âme (psuchè) et représenter, à l’aide de ces signes, la vie. Plutarque laisse à d’autres l’aspect grandiose des événements et des guerres…

• La source la plus précieuse, tant par le choix des sources que par la valeur même de l’historien, est l’Anabase d’Alexandre d’Arrien de Nicomédie, un disciple d’Épictète, qui, au IIe siècle de notre ère, à l’époque d’Hadrien, occupe des charges politiques importantes. Pour Arrien, il n’y a personne, parmi les Grecs et les Barbares, qui ait réalisé de telles prouesses, tant par le nombre que par la grandeur. C’est ce qui pousse Arrien à composer son histoire : il ne se croit pas indigne de faire connaître la geste d’Alexandre, ses ouvrages ayant été, depuis son enfance, sa patrie, sa famille, et ses magistratures. Il n’est donc pas indigne des plus grands écrivains grecs, puisqu’il écrit sur le plus grand des capitaines. Les œuvres d’Eumène de Cardia, d’Aristobule de Cassandréia, de Ptolémée fils de Lagos ont donné naissance à une tradition, la meilleure, celle de la chancellerie, dont s’inspire Arrien. Ptolémée et Aristobule sont pour Arrien ceux qui sont les plus dignes de foi dans leur exposé des faits : l’un, Aristobule, parce qu’il a pris part à l’expédition elle-même, l’autre, Ptolémée, parce qu’il a, non seulement, pris part à l’expédition, mais que, roi lui-même, il était plus déshonorant pour lui que pour un autre de mentir. Par ailleurs, selon Arrien, ils ont écrit après la mort du roi : déformer les faits n’était pas pour eux une nécessité ou une source de profit. Les sources utilisées – Arrien ne néglige pas non plus d’autres faits racontés par d’autres historiens qu’il retient parce qu’ils ne sont pas sans fondement, des rumeurs se rapportant à Alexandre qu’il rapporte comme telles –, la façon de les suivre lorsqu’elles sont en concordance ou de les choisir quand elles sont en contradiction, sa manière précise de dire l’histoire ou le style de ses récits de batailles – il prend Xénophon comme modèle –, font de l’Anabase la meilleure histoire de l’expédition d’Alexandre…

• Après les sources grecques, les sources latines. Quinte-Curce aurait vécu à l’époque de Claude (41-54), ou bien, et c’est l’hypothèse la moins vraisemblable, sous le règne de Vespasien (69-79). De l’Histoire d’Alexandre de Quinte-Curce (Historiæ Alexandri Magni libri X), il ne reste que huit des dix livres. Les deux premiers manquent, ainsi que la fin du livre V, le début du VI et des passages du X. Ses sources sont d’une part Clitarque et Callisthène, et, d’autre part, Théophraste, Ératosthène, Timée ou Timagène. Il s’est également inspiré d’historiens utilisés par Arrien, à savoir Ptolémée et Aristobule, ce qui explique les concordances entre leurs deux œuvres.

• Justin – ses livres XI à XLIV concernent Alexandre et le monde hellénistique –, est l’abréviateur des Histoires philippiques du Gallo-Romain Trogue Pompée. On ne sait pas exactement à quelle époque vécut Justin. Peut-être au milieu du IIe siècle ap. J.-C., en tout cas sûrement avant saint Augustin qui le cite. De l’œuvre de Trogue Pompée, Justin extrait ce qu’il pense essentiel pour composer un « léger bouquet de fleurs ». Justin, semble-t-il, ne conservant que les aspects dramatiques ou d’ordre moral, insistant par exemple sur la « juste punition du méchant », a considérablement réduit son travail. Son abrégé est trop sommaire et souvent confus. Seul a été conservé le prologue écrit par Trogue Pompée à ses Histoires. Cependant on y trouve des renseignements précieux qui éclairent plusieurs époques de l'histoire, une narration intéressante et animée, une élégance naturelle, et quelquefois même de l’éloquence. Trogue Pompée écrivit, à l’époque d’Auguste, une histoire universelle en 44 livres, centrant son histoire sur la conquête romaine, mais s’intéressant particulièrement aux Macédoniens. Il a écrit en latin « l’histoire de la Grèce et de l’univers pour que les hauts faits des Grecs pussent se lire en notre langue comme les nôtres peuvent se lire en grec » (Justin, Préface). Trogue Pompée a traité d’abord des royaumes du Moyen-Orient et d’Asie mineure, de la Macédoine jusqu’à la conquête romaine – ce qui explique le titre de son œuvre –, ensuite du royaume des Parthes jusqu’aux années 20 av. J.-C. Enfin, après un abrégé de l’histoire de Rome : la victoire d’Auguste en Espagne. Le plan de l’épitomé de son Histoire universelle, tel qu’il est rendu par Justin, est léger, mal composé, déséquilibré, sa chronologie incertaine, l’ensemble, incomplet. En général, peu de science et de critique, parfois des négligences de style, des tours et des mots d'une latinité souvent suspecte. Ses sources grecques donnent une interprétation anti-romaine, ce qui explique peut-être l’importance de la place des peuples non latins, comme les Macédoniens, les Syriens, les Parthes, les Carthaginois ou encore les gens de Marseille – Trogue Pompée serait né en Narbonnaise, dans le pays Voconce. On ne sait pas quelles étaient les sources de Trogue Pompée. On pense cependant – ce ne sont que des hypothèses –, à Hiéronymos de Cardia archiviste d’Alexandre et contemporain des diadoques, à Apollodore d’Artemita ou encore Polybe ou Timagène d’Alexandrie.

3. De nombreux aspects de la personnalité d’Alexandre et de ses desseins nous échappent, les historiens anciens ne nous ayant pas toujours laissé des témoignages objectifs. Les calomnies, les exagérations, les faux documents ou encore la légende et la propagande brouillent les pistes. Alexandre lui-même participe par des gestes symboliques à la création de son propre mythe. Ne dit-il pas que la seule chose qui manque à sa gloire est d’être chanté par un Homère. Selon Héraclide (Plutarque, Vie d’Alexandre, 26), Homère semble avoir été un compagnon de son expédition. Alexandre avait décidé de déposer dans la cassette prise dans les trésors et les bagages de Darius ce qui lui semblait le plus digne par sa valeur d’y mettre, à savoir l’Iliade. Plutarque rapporte qu’il aime à être loué et à se louer lui-même. On pourrait croire qu’Alexandre se prépare un kléos de héros.

À la mort du roi, la légende naît dans le cercle même des Compagnons. C’est à Alexandrie, sans doute au début de l’ère chrétienne, que paraît une Histoire d’Alexandre le Grand, œuvre d’un inconnu qui signe Callisthène : le Pseudo-Callisthène. Sont conservées des versions grecques remontant à la fin de l’empire romain, une latine de Julius Valerius Polemius et des interprétations arméniennes, coptes et syriaques. La légende d’Alexandre née à Alexandrie d’Égypte passe ensuite à Constantinople où elle reçoit de nouveaux enrichissements : Alexandre fondateur de l’empire d’Orient, précurseur de Constantin, devient le symbole de la puissance byzantine rivale de celle de Rome, l’Occidentale. C’est en Orient que le récit prend le caractère moral qu’il gardera dans les interprétations médiévales. Il est traduit en français, au Moyen Âge, et devient Le Roman d’Alexandre. Pour ce faire, Alexandre de Bernay, invente un vers de douze syllabes, l’alexandrin. Plus tard, une version grecque remaniée, Les Feuillets d’Alexandre, publiée à Venise, présente les exploits d’un Alexandre affrontant les forces du Mal et du monde invisible, s’aventurant jusqu’au pays des Bienheureux, s’approchant du Paradis et des limites mêmes de la terre. Alexandre rencontre des monstres, des merveilles ou des peuples étranges, comme celui des femmes sauvages aux épaules aussi larges que celles des buffles, et dont les cheveux luisent comme des astres. Il affronte des fourmis dans les ténèbres de leurs grottes. Il parvient au pays où sont morts Héraclès et la reine Sébire et pleure sur leur sort. Il combat et tue des hommes qui ont six mains et un seul pied avant d’arriver dans une contrée habitée par les Têtes-de-Chien. Il descend au fond de la mer dans une sorte de cloche de plongée en cristal. Dans l’abîme, il assiste à la guerre des poissons qui se battent comme le font les hommes. Il s’élève dans les airs dans une nacelle soulevée par deux oiseaux gigantesques appâtés par un foie de cheval planté sur la pointe d’une lance tenue par Alexandre…

En Orient, le personnage d’Alexandre est devenu un héros mythique : Ishkandar. Les conteurs lui prêtent les plus grands exploits et des qualités surhumaines. Il est utile de comparer l’Alexandre de Callisthène ou plutôt du Pseudo-Callisthène avec l’Alexandre persan de Firdousi contenu dans Le Livre des Rois, mis en vers d’après des traditions antiques, ou encore avec le Sikandar Nama ou Iskander Nameh de Nizami. Firdousi s’est inspiré de sources écrites et orales diverses, en particulier une grecque issue du Pseudo-Callisthène et remontant aux années 300 de notre ère puis traduite en pehlevi, persan, arabe. Le texte pehlevi est perdu, mais il avait été traduit en syriaque au VIe siècle, une version qui serait proche du grec. Firdousi est poète et travaille à construire, à partir d’une tradition existante, un Alexandre non seulement conquérant et maître du monde, celui qui va aux extrêmes, mais encore un roi conquérant en quête de merveilleux, d’immortalité et de sagesse : il veut percer les mystères, il veut dépasser les limites, celles de l’homme, puis celles du divin. Pour Firdousi, Alexandre avait entrepris ce que personne n’avait fait, et « les horizons répètent sa légende, voilà tout ». Après l’Alexandre de Firdousi, viendront de nombreux romans et poèmes persans comme ceux de Nezami et de Tarsusi, au XIIe siècle, ou encore le poème de Jami, au XVe siècle. Ibn Khaldûn, historien arabo-andalou, dans les prolégomènes de son Discours sur l’histoire universelle, met en cause les histoires invraisemblables et certaines absurdités transmises, entre autres, par Al-Mas’ûdî à propos de la fondation d’Alexandrie, celles des monstres marins et de la descente d’Alexandre au fond de la mer…

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