1 : ÉTUDE de la PRODUCTION
La production de chaleur est réalisée par 4 chaudières identiques, en acier, à tubes de fumées, de puissance unitaire 12 MW. Une chaudière reste en secours.Le réseau de distribution s’étend sur plus de 20 km et fonctionne à débit variable. Dans chaque sous-station raccordée au réseau, une vanne à deux voies règle le débit nécessaire pour satisfaire les besoins de chaleur.
Trois pompes sur socle entrainées par des moteurs à vitesse variable, génèrent le débit dans le réseau. Une pompe fonctionne en permanence, si le débit dépasse 500m3/h, une deuxième pompe est mise en service. Si le débit dépasse 1000m3/h, la troisième pompe est démarrée.
2 : PROJET GÉOTHERMIE
Afin de réduire l’impact environnemental, on envisage d’ajouter aux chaudières existantes un puits d’alimentation géothermique, un échangeur à plaques et un puits de réinjection. Un forage dans le Dogger francilien, à environ 2000 mètres de profondeur, fournit de l’eau chaude à 82 °C. La puissance produite dépend du débit d’eau pompé et de la température de réinjection dans la nappe phréatique.
3 : RÉNOVATION d'une SOUS-STATION
On décide de rénover la sous-station. On remplace les vannes à trois voies des batteries par des vannes à deux voies. Pour sa nouvelle puissance, la batterie chaude à un débit de 1,39 m3/h et une température de retour de 47 °C.!Les nouveaux moteurs doivent être alimentés en monophasé 230 V, alors que les anciens étaient triphasés 400 V comme le montre le schéma de puissance du document technique DT2. Une modification de l’armoire électrique s’impose.